lundi 9 juin 2014

Besoin de preuve ?

Il n'est pas question dans cet article de vouloir "convaincre" de la nocivité et du danger des amalgames dentaires ou pire encore, de vouloir la prouver. Les preuves sont écrasantes pour peu qu'on s'y intéresse et qu'on fasse ses recherches. Sur internet, tout y est: les rapports de recherche scientifique, les résumés et conclusions des commissions scientifiques de l'union européenne et des différents états-membres. Cela dit, je suis toujours stupéfait par ce besoin qui veut tout prouver "scientifiquement" pour que cela existe. Pour ma part, je n'ai pas besoin de preuves scientifiques, le bon sens me suffit:
  • vous prenez le métal lourd le plus toxique au monde qui est aussi la troisième substance la plus toxique au monde, classée dans les déchets dangereux et soumise à une réglementation stricte pour le stockage et le transport.
  • vous la mélangez à moitié avec d'autres métaux lourds et toxiques pour en faire un amalgame
  • puis vous l'entreposez dans la bouche en affirmant qu'il n'y a aucun risque.
  • et si jamais vous l'enlevez de la bouche, elle redevient instantanément un déchet dangereux soumis à la réglementation des déchets spécifiques. (Voir aussi ce document.)
Alors le bon sens se pose la question suivante: par quelle alchimie magique le mercure deviendrait-il inoffensif et "stable" sous forme d'amalgame ? Grâce au mélange avec d'autres métaux toxiques qui le tiendraient captif ? Et dès qu'il quitte notre bouche et réintègre le milieu naturel, il redevient tout d'un coup dangereux pour l'environnement ?
"Les déchets de mercure sont des déchets dangereux qui sont classés dans la nomenclature et soumis à la réglementation générale en matière de déchets dangereux." (source)
"Les déchets d'amalgames dentaires ne doivent être ni abandonnés, ni rejetés dans le milieu naturel, ni ..." (source)
Notre bouche n'est donc pas un milieu naturel ... ? Néanmoins, il y a toujours des dentistes et scientifiques en France qui soutiennent officiellement l'innocuité des amalgames. Ce serait presque comique, un bon scénario du film noir, si ce "péché contre l'humanité", tel que l'appelait le chimiste Alfred Stock en 1926, lui-même gravement intoxiqué, ne continuait pas à faire souffrir autant de personnes.

Quand bien même nous n'avons aucun doute sur la nocivité des amalgames et que notre bon sens nous dispense de dépendre de preuves scientifiques qui la confirmeraient ou l'infirmeraient, il est néanmoins très utile pour nous de connaître tous les tenants et aboutissant de la question, d'étayer notre bon sens et de consolider notre conviction intuitive par les preuves scientifiques existantes. Nous vivons à un âge où nous délaissons l'intuition et le bon sens pour se soumettre à l'avis des instruments de mesure ultra-sophistiqués mais sans conscience. Nous n'avons alors pas vraiment d'autre choix que de connaître les avis de la science contre les amalgames et de relever les défauts de cette science qui se prononce pour leur innocuité.

Quelle science ?
Mais de quelle science parle-t-on ? Quelle est cette science qui arrive à prouver l'un et son exact contraire ? Quelle est cette science qui, à grand renfort d'analyses de sang et d'urine, confirme aux souffrants qu'ils sont en pleine santé ? Il en est pour la science comme pour l'habit du moine. Ce n'est pas l'attribut de scientifique qui fait d'une affirmation une vérité. Pourquoi ?

Parce qu'une partie de notre science est totalement divorcée d'une vision holistique du monde et de la vie. Elle se tient en-deçà de tout principe supérieur, et par là-même en-deçà de considérations éthiques, tellement engouffrée dans la forêt, qu'elle ne voit plus que les feuilles et finit totalement par oublier que les feuilles appartiennent à un arbre qui vit dans la forêt. Cette science-là est pathologiquement fixée sur la matière, donc bornée à la quantité et les mesures, et ignore tout ce qui ne rentre pas dans ses apriori. René Guénon dans "Orient et Occident" s'exprime ainsi sur la science du monde moderne:
"La première origine de cet état de choses remonte au début même de l’époque moderne, où l’esprit antitraditionnel se manifesta immédiatement par la proclamation du « libre examen », c’est-à-dire de l’absence, dans l’ordre doctrinal, de tout principe supérieur aux opinions individuelles. L’anarchie intellectuelle devait fatalement en résulter : de là la multiplicité indéfinie des sectes religieuses et pseudo-religieuses, des systèmes philosophiques visant avant tout à l’originalité, des théories scientifiques aussi éphémères que prétentieuses ; invraisemblable chaos que domine pourtant une certaine unité, (...) puisque c’est proprement une absence de principe."
Une autre partie de notre science est vénale et vendue, un pur fruit du lobbying à grande échelle, jetant son ombre de méfiance sur toute recherche de vérité. Son arme absolue: le doute. Entretenir le doute, choyer le scepticisme est la stratégie initiée par l'industrie du tabac, acculée au pied du mur par les recherches sur la nocivité de la cigarette. Appelée aussi "la défense du produit", cette stratégie fut par la suite adoptée par tout le lobbying, notamment la téléphonie mobile. En insinuant au consommateur le sentiment d'une controverse scientifique, son efficacité fichtrement diabolique étouffe dans l’œuf toute velléité d'action, de décision ou de connaître la vérité par ses propre moyens, car tant que le consommateur n'a pas été béni par l'unanimité des scientifiques, il achète.

Reste heureusement la dernière partie de la science où travaillent les scientifiques ouverts d'esprit, munis d'une conscience morale et œuvrant pour le bien commun tels que Joachim Mutter, Bernard Montain, Andrew Cutler, André Picot, Maths Berlin, Jean-Jacques Melet, Dietrich Klinghardt, Marie Grosman  et bien d'autres.

Voici un exemple qui illustre à merveille cette science confuse qui s'emmêle dans les contradictions. Ainsi on peut lire en 2011 dans la conclusion du CSRSE (Comité scientifique des risques sanitaires et environnementaux) de la commission européenne :
"6.2 (...) Les connaissances scientifiques actuelles ne confortent pas l'hypothèse d'un quelconque lien entre amalgames dentaires et maladies, qu'il s'agisse de maladies du système urinaire, neurologique, reproducteur ou immunitaire, ou de troubles psychologiques."
Dans une communication de la commission européenne au conseil sur la "Stratégie communautaire sur le mercure" datant de 2005, il est écrit noir sur blanc:
"Le mercure et ses composés sont très toxiques pour l’être humain, les écosystèmes et la nature. La pollution par le mercure, considérée au départ comme un problème local et aigu est désormais également perçue comme un mal planétaire, diffus et chronique. À fortes doses, il peut être mortel pour l’être humain, mais même à des doses relativement faibles il peut avoir de graves conséquences pour le développement neurologique et, ainsi qu’on a lieu de le supposer depuis peu, des effets toxiques sur le système cardiovasculaire, le système immunitaire et l'appareil reproducteur."
Et plus loin dans l'article:
"La principale source d’exposition au mercure pour la majorité de la population des pays développés réside dans l’inhalation de la vapeur de mercure provenant des amalgames dentaires."
Personne, aucun scientifique, aucun gouvernement, aucun citoyen ne doute encore de la toxicité du mercure. Pourquoi sinon le classer dans les déchets dangereux ? En revanche, l'amalgame à 50% de mercure est vanté comme...
"... un matériau d’obturation dentaire efficace et sûr d’utilisation à condition de respecter les règles qui régissent son emploi. En effet, il présente toujours pour de nombreuses applications, de nets avantages sur les autres matériaux de restauration." (dans la conclusion de cet article)
S'impose alors la conclusion aberrante qu'il y a deux endroits possibles pour stocker le mercure: dans les déchetteries à haute sécurité et dans notre bouche sous forme d'amalgames! Par quel amnésie du discernement, par quelle cécité de la vision globale, nous incombe-t-il alors la charge de prouver le danger des amalgames ? Je pense qu'une citation de Upton Sinclair pourra nous éclairer sur cette raison:
"Il est difficile d'amener une personne à comprendre quelque chose, si son salaire dépend du fait qu'elle ne la comprenne pas."
Notre propre sens de l'intégrité morale nous fait passer à côté de la raison la plus simple de ces aberrations de la science moderne: le mensonge, la malhonnêteté intellectuelle. C'est bon signe ceci dit ! C'est notre propre honnêteté qui nous éloigne de ce soupçon embarrassant qu'une partie de la science nous ment tout simplement, en maquillant les résultats, en minimisant les inconvénients, en brouillant les pistes au profane. Il appartient alors aux autres scientifiques de s'atteler à réfuter les thèses biaisées et mensongères, à révéler les omissions, les lacunes des arguments et les faiblesses méthodologiques.

Je vais très certainement dans un prochain article, quand ma chélation aura porté ses premiers fruits, dérouler toute la controverse sur les amalgames depuis de le début du XIXe siècle, vu tout le matériel de recherche que j'ai accumulé jusqu'ici. Mais l'énergie que me prend toute sa systématisation serait mieux utilisée pour mon processus de guérison, d'autant plus qu'il est attristant de toujours relire les mêmes mensonges flagrants au détriment de la santé des personnes, il est usant de toujours démêler les contradictions dans lesquelles s'emmêlent systématiquement les partisans, et il est dégoûtant de faire face à autant de mauvaise foi. Passons alors juste à un rapide survol de la controverse :

Les arguments des partisans

a) Les avantages allégués

Quels arguments avancent les dentistes en faveur des amalgames ? Il très intéressant de constater que les avantages mis en avant tournent toujours autour de trois axes qui sont essentiellement d'ordre pratique:
"Certes, il présente comme tous les autres matériaux d’obturation des inconvénients qui lui sont propres, mais possède des atouts majeurs dont la facilité d’utilisation, la durabilité et le bon rapport qualité/prix." (dans Le courrier du dentiste)
L'article liste alors les différents avantages plus précisément:
  • résistance mécanique et longévité
  • étanchéité de la restauration
  • effet bactériostatique
  • rapport coût/efficacité
L'argument de l'effet bactériostatique est repris dans un article de l'ADF (Association dentaire de France):
"Au contraire, les propriétés anti-carieuse en font un matériau de reconstitution particulièrement indiqué."
Ceci est certes vrai. La toxicité du mercure aide bien-sûr à tenir en échec les bactéries coresponsables des caries, mais à quel prix ? Cela n'est pas sans rappeler le traitement de la première vague de syphilis en Europe au début du XVIe siècle : les médecins se félicitaient de l'efficacité des baumes à forte teneur en mercure qui tuaient non seulement les spirochètes de la syphilis mais également le patient. L'engouement pour une nouvelle application d'une substance est telle qu'on en oublie totalement ses dégâts collatéraux. Malheureusement cet enthousiasme repose trop souvent sur des considérations purement techniques ou financières. Ainsi l'amalgame au mercure était bon marché comparé à l'or, facile à manier et le dentiste pouvait ainsi gagner un temps précieux. Ceci a donné naissance, non sans humour et ironie, parmi les étudiants en dentisterie à la formule "drill, fill, bill" : percer, remplir, facturer.

L'esprit et la posture scientifiques qui président à ces arguments sautent aux yeux. Les considérations locales, isolées et à cour-terme de maniabilité, de coût, et de confort prennent le pas sur des considérations globales, interdépendantes et à long terme de santé et de bien-être des patients. Et pour protéger les avantages, on nie les inconvénients. L'Association dentaire de France écrit:
"Aucun fait pathologique grave n'a été constaté et aucune action toxique générale n'a été prouvée scientifiquement à ce jour."
Ceci est tout simplement un mensonge flagrant. C'est un mensonge car cette déclaration ne rend pas compte de la réalité. Si aucun lien ne peut être établi entre pathologie et présence d'amalgames, pourquoi alors autant de personnes voient leurs symptômes chroniques disparaître après une dépose d'amalgames faite selon le protocole Clean-Up qui assure la sécurité maximale. Un dentiste suisse respectant ce protocole à la lettre a ainsi suivi statistiquement 90 de ses patients désireux de retirer leurs amalgames, car ils souffraient de divers maux chroniques. Dans son rapport il nous dit que ses patients ...
"... se plaignaient principalement de symptômes tels que migraine (36x), céphalée (32x), problèmes gastriques et intestinaux (27x), tensions de nuque (25x), paresthésies (19x), vertiges (18x), allergies (13x), troubles visuels (13x), douleurs du dos (12x), troubles psychiques (12x), douleurs articulaires (10x) et douleurs dans les épaules et les bras (10x). Après l’élimination de leurs amalgames, 68 % des patients ont qualifié leur état de santé comme étant « beaucoup mieux » et 12 comme étant « mieux », 9 % comme étant « un peu mieux », 7 % pensaient ne percevoir aucune amélioration et 1 % a constaté une aggravation."
Il est bien sûr toujours possible de jouer sur les mots en disant que ce ne sont pas des pathologies graves. Certes, mais invalidantes, pénibles et capables de dégénérer. La phrase suivante, toujours dans l'article de l'ADF, est tout autant un mensonge :
"Les sujets les plus exposés restent les chirurgiens-dentistes, chez qui on n'a pas identifié de maladies professionnelles liées au mercure autres que d’éventuelles et rares allergies."
Les dentistes eux-mêmes sont gravement exposés lorsqu'ils procèdent à des poses, changements ou déposes d'amalgames. Vu les effets délétères du mercure sur le psychisme, il est tragique, mais également éloquent de constater que les dentistes ont le taux de suicide le plus élevé toutes professions confondues:
"Les dentistes et leurs assistantes respirent au quotidien des vapeurs de mercure et ils sont deux à trois fois plus souvent victimes de tumeurs au cerveau que la moyenne, et quatre fois plus souvent atteints de glioblastome, le cancer du système nerveux. On sait par ailleurs depuis longtemps que « la dépression, et par conséquent le taux de suicide, est de 60 % plus élevé chez les dentistes que dans les autres professions »." (source)
b) les preuves de l'innocuité alléguée

Le docteur et chercheur Joachim Mutter, dans son livre "Amalgame - risque pour l'humanité", affirme que tous les arguments courants minimisant les risques de l'amalgame dentaire ont été refutés. Quels sont ces arguments ? Ils tournent tous autour de la dénégation, puis de la minimisation des possibilités pour le mercure de devenir toxique:
  • la corrosion et le relargage
  • le dégagement de vapeurs
  • assimilation par et dépose dans l'organisme
  • la dose et le seuil de risque
On a alors tout d'abord déclaré que le mercure ne pouvait pas se corroder dans les obturations. On se réclamait toujours des mêmes vieilles études qui présentaient toutes le défaut méthodologique de tester la corrosion du mercure dans de l'eau distillée, sans oxygène, ce qui freine naturellement la corrosion du mercure. Les résidus de mercure dans l'eau étaient donc effectivement négligeables, mais le milieu dans lequel les amalgames ont été testés ne correspond en rien à notre milieu buccal.

Puis, quand les preuves de la corrosion se sont finalement imposées, on s'est rabattu sur un autre argument. On affirmait que le mercure ainsi libéré ne pouvait pas être assimilé par l'organisme. Là encore, les études censées prouver cette supposition pittoresque révélèrent des défauts de méthode. Les partisans ont donc inversé la précédente supposition en argumentant que le mercure ingéré était facilement éliminé par le corps. Les études acceptaient le fait qu'on trouve des taux de mercure plus élevés dans le sang après une pose d'amalgames, mais constataient toutes qu'après six mois, ces taux revenaient à la normale. En tirer la conclusion, cependant, que le mercure a bien été éliminé par les émonctoires et ainsi dédouaner les amalgames, est fallacieux. C'était sans considérer qu'il y avait une autre possibilité pour le mercure de disparaître du flux sanguin: en se déposant dans les tissus organiques et en y faisant ses ravages.

Le dernier argument pour nier la toxicité du mercure repose sur sa dose et le seuil de risque. Si on admet que la corrosion a lieu, que des vapeurs de mercure s'en dégagent, qu'ils peuvent se déposer dans le corps, alors on se rabat sur la quantité totalement négligeable de mercure relarguée. André Picot dans un article du Monde à propos du seuil de risque:
"Pour le toxicochimiste André Picot, le mercure est "un CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique)", qui est toxique aussi pour les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal. Il est impossible de définir une dose d'exposition sans danger" pour la population fragile, comme les femmes enceintes et les enfants, ajoute-t-il."
Voici en résumé les arguments autour desquels tourne la défense des amalgames:
  • les particules ingérés ne passent pas la barrière intestinale et sont éliminées dans les selles
  • le relargage sous forme de vapeur est éliminé par les urines
  • les symptômes ressentis sont subjectifs et ne correspondent à aucune manifestation objective
  • les doses sont largement en-deçà du seuil de risque
Tous ces arguments ont été largement et à maintes reprises réfutés. Je conseille vivement aux anglophones parmi vous de lire la critique de 43 pages (je préviens) de l'International Academy of Oral Medicine and Toxicology à propos du rapport du SCENIHR sur la parfaite innocuité des amalgames. Quiconque a le temps et la patience de se pencher sur l'état des preuves de nos jours y trouvera son compte.

Pour les francophones dubitatifs mais prêts à se laisser convaincre, je recommande vivement cette présentation diaporama quasi-exhaustive des docteurs du cabinet dentaire Athena à Caen, ainsi que cette vidéo faite par l'International Academy of Oral Medicine and Toxicology (www.iaomt.org), où une dent obturée d'un amalgame vieux de plus de 20 ans est tenue devant un écran phosphorescent pour qu'on puisse admirer la vapeur qui s'en dégage en permanence.

Étant pour l'instant moi-même intoxiqué, et l'impatience de guérir de mes troubles me pressant, je ne vois pas l'intérêt de dérouler plus en détail toute cette histoire sordide - qui est d'ailleurs un véritable scandale médico-politico-financier - tout simplement parce que pour moi, le bon sens et l'expérience personnelle l'emportent sur les controverses scientifiques. Je voudrais alors finir sur une citation du docteur interniste John van Limburg Stirum de la Seegartenklinik en suisse qui écrit à la rédaction d'un journal:
"Je ressens de la colère et de l'indignation quand je considère, combien d'années heureuses et saines sont sacrifiées au dépens de dentistes bagatellisant les effets de l'amalgame" (p.10 dans Obversations sur l'état de santé avant et après le retrait des amalgames)
Où est l'utilité de prouver ce qui crève les yeux au bon sens ? Je rappelle que ce blog veut principalement donner les outils pour guérir, pour recouvrer une pleine santé, la joie de vivre, de façon à ce que, comme le dit Hahnemann, "notre esprit puisse se servir de cet outil vivant et plein de santé pour se consacrer librement aux buts plus élevés de notre existence."

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