lundi 23 février 2015

La sagesse de notre corps

Pendant mes recherches j'ai dû rafraîchir mes connaissances en biologie et en biochimie pour ne pas dire réapprendre quelques bribes de cette branche du savoir, si je voulais comprendre de l'intérieur les solutions proposées par le docteur Klinghardt et ses confrères. C'était et continue d'être un voyage émerveillant qui m'a permis de voir que tout est déjà là. Dans notre corps et – redondance – dans la nature. Notre corps possède en lui-même toutes les ressources pour sa guérison pour peu qu'on les laisse s'exprimer. La nature nous prodigue des minerais, des plantes, des aliments qui surpassent en puissance et en efficacité tout ce que l'être humain pourra jamais fabriquer artificiellement. Notre corps n'est pas une machine, mais un organisme vivant qui fait des choix qui dépendent non seulement de notre environnement (nature, aliments, cadre de vie matériel, social et familial) mais aussi pour une large partie de notre façon de voir, de notre attitude face à la vie, aux autres et à nous-mêmes, bref de notre esprit conscient.

L'être humain n'est pas qu'un corps, qu'une masse biochimique ambulante mais un être sensible à plusieurs niveaux d'existence. Le docteur Klinghardt, en s'inspirant des médecines traditionnelles, base ses thérapies sur un modèle de l'être humain qui évolue sur cinq sphères d'existence totalement interdépendantes classées du plus grossier au plus subtil:
  1. le corps physique (biochimie)
  2. le corps électro-magnétique (système nerveux, méridiens, médecine fonctionnelle)
  3. le mental (psychologie, bio-énergétique, homéopathie)
  4. l'intuition, l'informationnel (rêves, constellations familiales, homéopathie)
  5. conscience-esprit (spiritualité, prière, méditation)
Cet article et les prochains se concentreront sur les deux premiers niveaux d'existence de l'être humain. Et oui, l'intoxication aux métaux lourds est plus une histoire de biochimie et d'énergétique, même si Klinghardt a constaté plus d'une fois que la prise en charge émotionnelle et psychologique de certains de ses patients par la psycho-kinesiologie ou l'EFT avait débloqué une situation où leur organisme semblait "s'accrocher" à certaines toxines ou métaux lourds. Néanmoins, il s'agit désormais d'apprendre à connaître les aspect biologiques de la détoxification.

Heureusement, la nature ne nous a pas laissés dépourvus face à la toxicité. Comprendre cela a grandement influencé ma vision de la détoxification et m'amène ici à vouloir partager avec vous la vision actuelle des sciences biologiques sur les mécanismes que le corps dans sa grande sagesse met en œuvre pour éliminer de lui-même les toxines. Pour esquisser ces mécanismes je m'appuie sur plusieurs articles et vidéos du docteur Jack Tips, médecin, naturopathe et spécialiste de la méthylation et de la détoxification, ainsi que sur les vidéos de Chris Shade et les articles et vidéos de Klinghardt (un lien permanent sera installé prochainement où je listerai les hyperliens de tous ces documents).

Vous avez dit détox ?


Le terme "détoxification" fait référence au processus inné au corps pour éliminer les toxines et les déchets depuis le cœur de la cellule, à travers les différents systèmes de drainage jusqu'aux portes de sortie. De cette manière le corps peut effectuer ses processus de vie sans être encombré par des éléments, molécules ou composés néfastes. La détoxification est donc un processus tout à fait naturel du corps pour recycler et sortir les poubelles. Cela est nécessaire pour sa survie et une santé cellulaire optimale.

Plus en détail, ce processus a lieu au niveau cellulaire où sont alchimiquement converties et découpées les toxines en substances plus "maniables". Pour ce faire le corps a besoin de molécules méthyle, de donneurs d'électrons (comme la vitamine C par exemple) et de l'ATP (l'adénosine triphosphate) qui est l'énergie chimique du corps.

Les deux types de toxines


1) Les déchets métaboliques sont produits par les cellules en utilisant les nutriments des aliments pour fabriquer de l'ATP et par d'autres processus. Les molécules organiques de ces nutriments sont ainsi dégradées (catabolisme) et l'énergie ainsi libérée est stockée par l'ATP pour être utilisée ensuite dans la fabrication des molécules de base (glucides, lipides et protides), appelée anabolisme. L'ensemble constitue le métabolisme cellulaire. Les réactions de dégradation libèrent de l'énergie et les réactions de synthèse en consomment, et les deux créent des déchets métaboliques que le corps devra évacuer.

2) Les éléments exogènes sont les métaux, les molécules et composés qui ne peuvent servir le corps et ses différents processus pour maintenir la vie ou qui lui sont carrément délétères. Cela inclut des substances chimiques (chlore, fluor, dioxines), plastiques, pesticides, additifs alimentaires, graisses hydrogénées tout comme les déchets métaboliques d'agents pathogènes (bactéries, parasites, champignons, virus et mycoplasmes). Tout ce qui n'est pas les déchets métaboliques de la cellule compte parmi les éléments exogènes.

Les bennes de votre corps


Les déchets sont alors mobilisés et transportés à travers le corps jusqu'aux portes de sortie. Le long du chemin, le corps choisira entre deux possibilités: soit continuer d'acheminer le déchet jusqu'à la sortie soit le déposer dans un "entrepôt" si sa sagesse innée discerne qu'il ne pourra pas correctement l'éliminer. Les cellules graisseuses et le collagène dans la matrice extracellulaire sont des endroits commodes pour déposer sa charge.

Si par exemple l'organe maître de la détoxification du corps, le foie, n'a pas à sa disposition assez de nutriments (molécules méthyle, acides aminés soufrés, antioxydants, enzymes) pour se charger des déchets qui arrivent, ceux-ci peuvent être entreposés dans les cellules adipeuses en vue d'une future détoxification, quand les ressources nutritionnelles nécessaires seront disponibles. Le corps entrepose alors ces déchets dans des bennes en attendant le ramassage. Le stockage de toxines dans les cellules de graisse est l'une des raisons pour laquelle le volume de ces cellules graisseuses augmente ou est infiltré par de l'eau (rétention d'eau autour des cellules adipeuses) puisque le corps utilise le liquide lymphatique pour se protéger de l'inflammation que crée automatiquement le stockage de toxines.

Les voies de drainage


Le corps utilise des voies de drainage ou des portails de sortie pour "sortir les poubelles". Les toxines traitées par le foie peuvent sortir du corps par la vésicule biliaire ou les reins. Généralement la vésicule biliaire traite les déchets des molécules lourdes et liposolubles et les reins traitent les toxines hydrosolubles. Mais en pratique le corps peut utiliser toute porte de sortie pour se débarrasser de toxines et certaines sont utilisées plus que d'autres selon comment le corps mène ses affaires et selon les plantes et remèdes qu'on lui propose et qui peuvent influer sur ce choix. Voici les différentes portes de sortie dont dispose l'organisme:
  1. la vésicule biliaire et les intestins
  2. les reins via l'urine
  3. les poumons qui exhalent des toxines gazeuses
  4. la peau par la transpiration
  5. les glandes lacrymales par les larmes
  6. les sinus par le mucus
  7. la menstruation
  8. les oreilles par le cérumen
  9. les cheveux qui éliminent les toxines par la tige pilaire (le méthylmercure ingéré par les poissons est éliminé en partie par les cheveux)
Le foie reste le maître des organes de détoxification pour le corps dans son ensemble, mais à l'intérieur de chaque cellule du corps il y a des organelles qui utilisent une molécule antioxydante et détoxifiante très puissante appelée le glutathion (GSH) ainsi que des groupes méthyle (CH3) pour transmuter les toxines et aider à les éliminer des cellules. On peut donc dire qu'en vérité c'est l'ensemble de toutes les cellules qui représentent collectivement l'organe le plus grand de détoxification dans le corps.

A l'intérieur des cellules on peut trouver des milliers de "centrales électriques" appelées mitochondries. Ce sont elles qui fabriquent l'énergie chimique de la vie appelée ATP. Les autres organelles exercent d'autres fonctions d'une importance critique comme la transcription des gènes, la fabrication d'enzymes et de protéines et elles ont également des attributions claires pour détoxifier. C'est la nature qui nous montre ainsi, par la structure des organelles de chaque cellule, que la détoxification est d'une importance capitale pour la santé des cellules. Et des cellules en bonne santé sont le fondement d'un corps en bonne santé.


Le prix des toxines: l'inflammation


Tout comme nos villes, nos corps ont élaboré des systèmes de gestion des déchets. Et tout comme nos villes peuvent être ensevelies sous les ordures lors d'une grève des éboueurs, la surcharge en toxines dans nos corps provoque une inflammation chronique. En février 2004 le magazine Time a consacré sa couverture à un "Tueur secret: le lien surprenant entre l'inflammation et les crises cardiaques, le cancer, l'Alzheimer et autres maladies." alertant le public sur le processus inflammatoire à l'origine de toutes les maladies auto-immunes, dégénératives et chroniques.

Mais alors qu'est-ce qui est à l'origine de l'inflammation ? La réponse est: les toxines pour la majeure partie. Les toxines provoquent des dommages sur les membranes cellulaires par les radicaux libres. Les fragments cellulaires qui en résultent donnent l'alarme au système immunitaire et incitent à une réponse inflammatoire. Il peut y avoir d'autres raisons pour cette réponse inflammatoire comme un endommagement génétique ou un mécanisme épigénétique mal exprimé qui peuvent l'un comme l'autre être induits par le bain d'ondes auquel nous sommes soumis ainsi que par la radioactivité et aussi bien sûr les métaux lourds), mais ne nous voilons pas la face: la corrélation entre l'augmentation faramineuse des maladies inflammatoires et l'explosion de la pollution crève les yeux. Pollution de l'air, de l'eau et de la nourriture (pesticides, insecticides, fongicides, OGM, additifs, dioxines) mais aussi pollution dans notre bouche par les amalgames dentaires, dans nos habitats par les traitements pour le bois, les plastiques, les retardateurs de flamme, les peintures, les lessives et bien d'autres. Les toxines constituent la principale cause de la réponse inflammatoire dans nos organismes. Nous savons que les pesticides, le mercure, le plomb, les produits chimiques, les plastiques et les graisses trans endommagent nos cellules et engendrent l'inflammation.

De là il n'y a qu'un pas pour concevoir l'idée de la coupe qui déborde quand elle est pleine. Chaque individu a une coupe d'une contenance plus ou moins grande ce qui explique pourquoi certaines personnes s'en sortent mieux que d'autres avec une exposition équivalente jusqu'au jour où la dernière goutte fait déborder la coupe, active un commutateur génétique et les braises de l'inflammation chronique s'enflamment en maladie déclarée. Le corps ne peut stocker qu'une certaine quantité avant que les toxines ne débordent et n'endommagent les cellules, les processus énergétiques mitochondriaux et les expressions de certains gènes. L'inflammation qui est à l'origine de toutes ces grandes maladies peut venir de molécules que le corps ne veut ni ne peut utiliser, mais peine à éliminer - particulièrement quand le régime alimentaire contribue davantage à l'inflammation par une trop grande richesse en hydrates de carbone raffinés (sucre, farines blanches) et un manque de nutriments essentiels provenant des fruits et légumes qui neutralisent les radicaux libres, réduisent le stress oxydatif, régénèrent les vitamines et minéraux et aident à reconstruire des tissus sains.

"Cellule, j'aurai ta peau", cria la toxine l'air narquois


Les toxines endommagent la membrane des cellules en se liant à leur membrane ou en créant des radicaux libres qui excitent la réponse inflammatoire. En fait, ce ne sont pas les toxines elles-mêmes qui créent les radicaux libres, mais les enzymes impliquées dans la première phase des trois phases du système de détox propre à chaque cellule. Dans cette première phases les enzymes qui résident à la surface de la membrane cellulaire dégradent et découpent les toxines en des composés plus maniables et de préférence moins toxiques. Ces réactions chimiques (oxydation, réduction et hydrolyse) entraînent la formation de radicaux libres comme sous-produits. Des antioxydants tels que les vitamines C et E peuvent réduire les dommages causés par ses radicaux libres. Mais si les antioxydants venaient à manquer et si l'exposition à certaines toxines continue, les substances toxiques deviennent plus agressif et dangereux. Des quantités trop grandes de toxines comme les pesticides par exemple peuvent perturber le système enzymatique de la phase 1 et, causant une suractivité de cette phase, créer davantage de radicaux libres. Si la phase 2, responsable de lier (conjuguer) ces molécules réactives, n'arrive pas à tous les absorber, on court le danger d'endommager les protéines, l'ARN ou l'ADN. Certaines substances comme la caféine, l'alcool, les dioxines, les pesticides ou les émanations des solvants de peintures peuvent induire cette suractivité de la phase 1.
Si les toxines se lient à la membrane cellulaire, elles l'endommagent ce qui compromet les récepteurs d'hormones qui se situent sur la membrane. C'est un enjeu de taille dans les maladies hormono-résistantes telles que le diabète (résistance à l'insuline qui est une hormone) ou l'hypothyroïdie (résistance à la thyroxine), mais aussi dans la perturbation du centre de commande hormonal du cerveau, l'hypothalamus, qui communiquera moins bien avec les glandes pituitaire, thyroïde, surrénales et reproductrices (ovaires et testicules). Très souvent les déséquilibres hormonaux sont moins un problème d'hormones qu'un problème de membranes cellulaires.

Quand les membranes cellulaires (la paroi extérieure des cellules mais aussi les membranes des mitochondries) sont enflammées et par conséquent ne fonctionnent plus selon le plan, les nutriments comme le glucose et l'oxygène qui soutiennent la production de l'ATP par les mitochondries peuvent être bloqués ou diminués. Les scientifiques ont affirmé qu'un manque d'ATP est à la source de toute maladie, puisque une énergie cellulaire insuffisante empêche les cellules de réparer leur ADN.

La réparation de l'ADN requiert aussi des enzymes et des molécules méthyle fabriquées à partir de la vitamine B12, de l'acide folique (vit B9) et du SAM-e (S-Adénosyl-méthionine). Les membranes enflammées ainsi que l'endommagement de l'ADN par les radicaux libres sont cités comme raison première pour laquelle la génétique d'une personne commence à exprimer la maladie. Le corps a besoin d'avoir accès à son ADN, son code de vie (appelé la transcription) pour maintenir la santé des cellules. Notre corps a alors besoin de nutriments qui réellement nourrissent la cellule plutôt que de médicaments qui suppriment les symptômes.

De plus, une insuffisance du maître antioxydant, le glutathion, et d'autres antioxydants comme la catalase et la superoxyde dismutase, peut entraîner les mitochondries dans un cercle perpétuel de destruction par les radicaux libres. Ce cercle vicieux inhibe la production normale de l'ATP et à terme endommage les chromosomes ce qui déchaîne les maladies venant de l'intérieur du corps.

Et la détox dans tout cela ?


La détoxification est donc bien un processus fondamental, inné et inhérent au fonctionnement du corps et il est intimement lié à une nutrition optimale des cellules. Si le corps dispose de nutriments de qualité, il les utilisera pour faire le ménage de lui-même ce qui aide à amortir l'assaut sur nos cellules que nous réserve la vie au XXIe siècle. Puisque le corps possède déjà son propre système de détox, il vaut bien sûr mieux travailler avec le système propre au corps plutôt que de lui infliger des sollicitations chimiques. Un plan de détox devrait donc respecter cinq grands préceptes:
  1. prendre son temps et aménager notre style de vie
  2. calmer l'inflammation, là-dessus Chris Shade va nous enrichir de ses connaissances...
  3. toujours assister le foie et les reins Un foie qui fonctionne bien se détoxifie de lui-même grâce à l'alimentation, aux fruits, aux légumes, aux plantes, aux remèdes homéopathiques ou spagyriques, grâce à l'acupuncture, au massage ou autres techniques énergétiques. Un nettoyage du foie selon le docteur Clark peut être envisagé. .
  4. assister le système d'élimination des toxines, là encore ce seront Chris Shade et Dietrich Klinghardt qui vont nous expliquer comment.
    a.) assister les cellules
    b.) assister le système endocrinien
    c.) assurer le bon fonctionnement du système du glutathion
    d.) soutenir le drainage et les voies de sortie
  5. reconstruire après chaque phase de détox et recommencer
Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de bons protocoles de détoxification qui travaillent avec le corps en le nourrissant, de façon à ce que le corps soit libre de faire ce qu'il fait le mieux: s'adapter, survivre et maintenir ses cellules en santé.

Jack Tips affirme que les programmes de détox d'il y a encore une trentaine d'années étaient bons et utiles, mais n'aident plus vraiment l'homme du XXIe siècle aussi bien qu'avant. Une naturopathe allemande confirme ce constat en écrivant dans un article(de) du magazine Paracelsus:
"Il y a 25 ans, lorsque j'étais étudiante en naturopathie, un de nos professeurs nous disait: 'Si vous n'avez aucune idée de ce qu'il faudrait faire avec votre patient, faites une détox. La détox a toujours raison.' A l'époque notre professeur avait certainement raison, d'autant plus qu'il était un praticien expérimenté et très prisé. Mais mes expériences en cabinet des 15 dernières années m'ont montré que cette proposition s'applique de moins en moins aux patients d'aujourd'hui. Les conditions de notre environnement et de nos vies ont connu un profond et rapide bouleversement accompagné par la multiplication des toxines dans l'environnement, l'alimentation, l'eau et l'air, et par une pression psychologique croissante au travail et dans la famille. Beaucoup de mes patients arrivent déjà avec un syndrome d'épuisement, voire de burn-out à la première consultation. Or, tout protocole de détoxification a besoin d'un corps qui dispose d'un minimum de forces vitales."
D'où l'intérêt de passer par une phase que j'appelle la "prétox" pous remettre le corps d'aplomb un minimum, même si l'ironie veut que ce soient justement les toxines qui nous mettent dans cet état.

Jack Tips continue de repérer les différences et les enjeux d'une détoxification de nos jours.
"Dans le passé, les toxines étaient stockées dans les cellules de graisse et pouvaient facilement être éliminées dès que le corps était prêt et capable de s'en occuper. Par exemple le mercure horriblement toxique, utilisé dans les vaccins sous forme d'éthylmercure, la forme la plus toxique de ce métal, était injecté aux enfants en se disant que leur corps devrait pouvoir gérer cette charge. Mais de nos jours les microbiomes de nos enfants sont dérangés par les antibiotiques, et leurs barrières hémato-encéphales affaiblies par une exposition constante aux ondes des technologies sans fil."

De nos jours les dégâts vont jusque dans nos cellules et provoquent une inflammation cellulaire qui inhibe la capacité du corps à se détoxifier de lui-même, puisque les membranes cellulaires enflammées résistent à l'induction de nutriments et d'hormones et à l'efflux de toxines. De plus, notre alimentation de plus en plus appauvrie en nutriments essentiels n'arrive plus à soutenir efficacement la production d'ATP ce qui mène à la prolifération de radicaux libres qui à leur tour induisent l'inflammation chronique.

C'est à cette situation de l'homme du XXIe siècle qu'un programme de détoxification devra répondre. Les enjeux se sont décalés de la matrice extracellulaire vers les processus intracellulaires. Une fois que les fonctions intracellulaires rétablies, l'organisme peut plus facilement se concentrer sur l'élimination des toxines et des métaux lourds dans les tissus profonds et le cerveau. Ceci peut être accompli en stimulant la production de glutathion, l'antioxydant maître du corps.

La détox, c'est pour les malades ! Non ?


Jack Tips finit sur un refrain que j'ai entendu tellement souvent lors de mes recherches, que j'ai envie de finir sur ce même refrain qui est d'ailleurs aussi repris par Klinghardt avec une insistance toute particulière sur la synergie aluminium et pesticides:
"Toute personne en vie a besoin de procéder à une détox au moins une fois par an."
J'ai beaucoup aimé la contribution de la naturopathe allemande Christina Cassagrande qui reprend de manière très simple et sensible les raisons pour lesquelles ce message est si important:
"Toute personne au-delà de 35 ans, surtout dans notre société industrielle occidentale, est bien avisé de faire une thérapie détoxifiante par an. Les personnes de plus de 50 ans devraient même respecter un rythme de deux fois par an.
Combien de souffrances pourraient être évitées si on pouvait surmonter cette petite résistance intérieure. Pourquoi sinon nos grand-pères et nos grand-mères se sont-ils appliqués au moins une fois par an à un petit temps de jeune ou de nourriture frugale accompagné de tisanes de plantes et d'herbes, que ce soit pour le carême ou après les vendanges avec des mono-diètes de raisins ? Uniquement pour des raisons religieuses ?
Je pense que nos ancêtres étaient en fait très pragmatiques. Il n'y avait pas encore à cette époque d'assurance maladie. Tout faire pour rester en bonne santé, voilà ce qui était de mise. Une maladie, notamment une maladie invalidante ou chronique pesait lourdement sur les affaires familiales et pouvait mener à la ruine.
Pourquoi avons-nous oublié cela ? Serait-ce parce que la perspective de la maladie est devenue financièrement relativement inoffensive, que nous sommes prêts à la risquer ?"
Malheureusement, dans notre monde toxique, un petit jeûne et quelques tisanes ne sont plus suffisantes. Une personne intoxiquée aura beaucoup de mal à supporter un jeune, car cela libère plus de toxines que le corps ne puisse en gérer, et si la voie des intestins n'est pas ouverte, ce sont les reins qui devront s'occuper de tout cela, et cela risque de les endommager. Pourquoi cela ? Ce sera abordé dans le prochain article sur le système de l'antioxydant maître: le système du glutathion.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Gérard Bonville : médecine holistique, protocoles alternatifs

J'ai oublié dans mon précédant commentaire de vous préciser que l'EDTA est le chélateur préféré du Dr Garry Gordon qui travaille essentiellement sur la chélation.
Ci joint un lien vers une de ses vidéos.
https://www.youtube.com/watch?v=0Vw_YG1VLe8

Cordialement.

Gérard