mercredi 21 mai 2014

D'où je pars...

D'où je pars pour écrire ce blog ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il serait peut-être utile que je me situe un peu dans cette histoire. Je fais donc un petit flashback sur ce qui m'a amené à suspecter d'abord une intoxication chronique au mercure comme principal coupable de mes problèmes de santé puis à élargir cette suspicion à l'ensemble des poisons qui nous entourent.

Cela fait à peu près six ans maintenant que je me traîne avec des symptômes "bizarres", qui vont et viennent, et j'ai inculpé beaucoup de maladies que je croyais être à l'origine de ces troubles qui n'étaient au début tout juste pas assez graves et réguliers pour aller consulter. Au fil du temps, je me disais de plus en plus souvent que mon état de santé était en train de se dégrader (fatigue chronique, baisse de la concentration et de la mémoire, essoufflement, faiblesse musculaire, mauvaise digestion et j'en passe).
J'ai rapidement considéré que quelque chose ne tournait pas rond, vu mon âge et le train de vie que je mène: j'ai 37 ans, je n'ai jamais eu de maladie grave, je ne prends jamais de médicaments, je ne bois aucune goutte d'alcool, je n'ai jamais fumé de ma vie, j'ai toujours été en bonne santé, j'ai un terrain légèrement allergique depuis mes 25 ans, mais c'est tout. Mes études de médecine chinoise pendant deux ans m'ont permis de me régler sur un mode de vie et d'alimentation sain (mon métier n'a rien à voir avec la médecine chinoise, je suis enseignant en collège). Je mange "exclusivement" bio depuis quatre ans, je suis végétarien, je mange énormément de fruits et légumes crus, je pratique le yoga et le qi qong depuis 2 ans, ainsi que la méditation. Par contre un gros manque est à déplorer: pendant les premières années, je n'ai pas fait de sport du tout et je me suis rendu compte à quel point l'absence de sport était une erreur! J'ai donc repris le sport il y a deux ans, mais les symptômes restent.

Quelque chose ne tournait pas rond, mais quoi ? Il m'a fallu trois ou quatre ans avant d'arriver à la conclusion certaine que c'était effectivement mon corps qui posait problème et non pas une somatisation psychique comme j'étais tenté de croire puisque mon état mental se détériorait également (absence de joie alors que j'ai toujours été d'un naturel joyeux, pannes de créativité de plus en plus fréquentes,  longues, invalidantes et qui ne me ressemblaient pas du tout, explosions de colère, difficultés épisodiques à suivre les paroles de mon interlocuteur, brouillard mental et d'autres). Ce processus important qui m'a amené à disculper une psycho-somatisation et à gagner la certitude qu'il fallait me soigner était long, difficile et semé de rechutes, car mon entourage m'a toujours amplement fait comprendre que je somatisais, que je me regarde trop le nombril, que je suis hypocondriaque, que je suis en parfaite santé, ce que mes multiples prises de sang semblaient confirmer d'ailleurs. L'incrédulité et le manque d'intérêt des proches peut ajouter à la souffrance, car on ne se sent pas compris, ni pris au sérieux au point où j'ai pendant très longtemps douté de mon propre ressenti. A plusieurs reprises j'ai décidé de tout simplement ignorer mes symptômes, pensant ainsi pouvoir les déjouer. Ce qui bien évidemment n'aboutit à rien. Je ne suis pas hypocondriaque, je ne somatise pas, c'est effectivement mon corps qui pose problème.

J'ai alors commencé à suspecter des maladies. Les médecins me disaient que j'étais en bonne santé. Je me suis alors lancé dans les recherches moi-même pour comprendre quel mal pourrait bien m'affecter. J'ai alors accusé à tour de rôle:
  • la maladie de lyme ou borréliose (j'ai été piqué par une tique il y a six ans, mais les analyses sanguines étaient négatives, même si cela ne veut pas dire grand chose)
  • intolérances alimentaires:
    • le gluten et les produits laitiers notamment (ce qui m'a fait énormément du bien; quelques symptômes ont complètement disparu !)
  • le candida
  • les ondes électro-magnétiques des portables
  • la pyrrolurie
  • les métaux lourds
Ce qui est étonnant c'est que la plupart des symptômes de ces maladies coïncident. La maladie de lyme, le candida, l'intoxication chronique au mercure et l'intoxication au cuivre présentent des symptômes tellement similaires qu'il est difficile pour un profane de s'y retrouver (davantage à ce propos dans le prochain article). En ce qui concerne le candida, il faut savoir que la présence de métaux lourds et de toxines favorise le candida et les levures en général, reste donc à savoir où est la poule et où est l’œuf. Quant aux ondes électro-magnétiques, au vu de mon environnement surexposé au Wifi, téléphone DECT et à une antenne relais en face de l'appartement, je suis désormais sûr qu'elles contribuent à l'aggravation des symptômes. Plus nous avons accumulé des métaux lourds dans nos tissus, plus nous faisons fonction d'antenne ambulante. Je me sens effectivement mieux dans un environnement sans ondes, mais certains symptômes persistent néanmoins.

J'ai donc pu dégager, au fil des mes différents soupçons et mes différents "traitements", ces symptômes qui persistent. Quand j'ai arrêté le gluten et tout produit laitier, certains symptômes ont disparus, d'autres se sont affaiblis, quand je m'extrais des ondes électro-magnétiques, certains symptômes disparaissent, d'autres faiblissent. Mais durant tous mes différents "traitements" (plantes, compléments alimentaires, acupuncture, homéopathie, etc.) certains symptômes n'ont jamais disparus ou alors disparaissent un moment, puis reviennent comme si de rien n'était. Quand je me suis mis au régime crudivore il y a trois mois, ces mêmes symptômes persistants se sont accentués par phases. Au même moment mes recherches sur internet m'ont amené à lire le livre "Amalgam Illness" de Andrew Cutler PhD. Sachant que le régime crudivore déclenche des phénomènes parfois assez spectaculaires de détoxination, et comparant cette réaction de mon corps avec mon savoir nouvellement acquis à propos des métaux lourds, j'ai pris le mercure dans ma ligne de mire.

Je me suis alors fait enlever mes deux amalgames dentaires il y a six mois. Je n'en avais que deux, un petit et un gros, mais j'avais découvert il y a un ou deux ans que le gros s'était fendu. La dépose des amalgames dentaires n'est pas une affaire sans risques, surtout en ce qui concerne le choix du dentiste. Énormément de dentistes nient encore ce scandale sanitaire buccal, et quand bien même ils procèdent à la dépose, ils ne respectent que rarement le protocole qui assure au patient ainsi qu'au dentiste le moins de risques possibles. Vous pouvez consulter cet article pour un début d'information: http://www.non-au-mercure-dentaire.org/soins-dentaires.php. En aucun cas il ne faut procéder à une chélation/détoxination du mercure, avant d'avoir déposé les amalgames, on risquerait de se retrouver avec plus de mercure circulant dans l'organisme qu'avant la chélation ! Il existe sur le net une liste de dentistes holistiques en France qui connaissent et respectent ce protocole (J'essaierai de la retrouver pour un article à venir, ou laissez-moi un commentaire si vous êtes intéressé(e))

Cela fait donc six mois que j'ai déposé mes amalgames, et qu'est-ce que j'apprends dans le livre d'Andrew Cutler, "Amalgam Illness" ? J'apprends que six à neuf mois après la dépose, les symptômes s'aggravent dans la majorité des cas. Et comme par hasard, c'est exactement ce qui m'arrive au moment où j'écris cet article. Non seulement mes symptômes ont tous repris, après une pause de plusieurs semaines, mais subrepticement d'autres s'y sont ajoutés. Tout d'un coup je me sens tout essoufflé en montant les deux étages jusqu'à l'appartement, comme un octogénaire qui a porté deux packs d'eau (mes excuses aux octogénaires en pleine forme). J'ai aussi remarqué par moments des difficultés de coordination des doigts en jouant de la guitare (sensation très surprenante et désagréable).

Voilà d'où je viens et où j'en suis maintenant. Je n'ai pas une certitude absolue, mais tout pointe la direction d'une bonne petite intoxication au mercure. C'est la première fois que j'ai cette sensation de certitude, même si mon intellect me dit qu'il n'y a jamais de certitude dans ce domaine. Mais cette-fois je vais suivre mon ressenti...

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