vendredi 2 janvier 2015

C'est grave, docteur ?

(Voici un article commencé il y a quelques mois, à un moment où je me consacrais encore exclusivement au mercure. Il se penche donc principalement sur cette substance et était destiné à permettre un diagnostic ou du moins à dégager une probabilité d'intoxication au mercure. Je ne pense plus qu'un tel diagnostic soit nécessaire. Tout d'abord parce qu'il sera très difficile de trouver un médecin en France qui sera prêt à prescrire des analyses et que pour l'instant le seul laboratoire capable de mesurer de manière fiable la charge mercurielle de notre organisme sans test de provocation se trouve aux Etats-Unis (Quicksilver Scientific). Je n'avais pas non plus envie de me lancer dans la lecture du deuxième livre d'Andrew Cutler et me perdre dans de multiples analyses de cheveux, utilité dont je ne suis pas convaincu du tout. Ensuite, je pense que nous pourrions tous profiter d'une chélation car nous avons tous du plomb, du cadmium, du titanium, de l'arsenic et très probablement aussi du mercure dans nos organismes. Cela dit, certains organismes s'en débarrassent mieux que d'autres, et si on se réjouit d'une bonne santé, il n'est peut-être pas nécessaire de s'embarrasser d'une chélation. Mais si vous lisez cet article, il y a des chances pour que vous cherchiez une solution à des problèmes de santé. Je ne vois donc pas forcément l'utilité d'analyses médicales, d'autant plus que le nouveau protocole de chélation que j'ai découvert ne se borne pas à escorter les métaux lourds hors du corps, il stimule et relance également le système d'auto-détox propre au corps : le système du glutathion qui est malmené et souvent "à plat" à cause justement d'une intoxication chronique ou à cause d'un surmenage ou de stress émotionnel. Mais pour ne pas perdre le travail de nombreuses semaines de recherche et d'écriture, voici l'article légèrement adapté à la nouvelle orientation de mes efforts de régénération et de ce blog qui se veut surtout une source de solutions. Si vous êtes pressé, ou si vous avez des amalgames, passez directement à la conclusion.)

Au vu des travaux du professeur Andrew Cutler, du docteur Joachim Mutter et de bien d'autres, on peut dire avec certitude qu'une personne qui :
  • a encore des amalgames en bouche ou
  • a procédé à une dépose complète il y a moins de vingt ans ou à
  • un renouvellement d'amalgame
a été exposé à des vapeurs de mercure tout au long de sa vie avec les amalgames en bouche et particulièrement pendant la pose, la dépose ou le renouvellement des amalgames. Même si les quantités inhalées se tenaient en deçà des limites d'exposition fixées, elles peuvent néanmoins provoquer des maladies, d'autant plus qu'on néglige souvent l'effet cocktail avec les autres polluants qui marinent dans la soupe.

La dose fait le poison ?

Les avis semblent diverger chez les experts. Certains médecins affirment carrément que les personnes qui n'ont pas de réaction allergique au mercure, l'éliminent à 99% par les urines, et qu'il n'y a donc aucun risque. On est bien sûr en droit de se demander si les 1% restants ne finissent pas par s'accumuler. En France la valeur limite d'exposition professionnelle au mercure fixée par l'INRS est une valeur limite contraignante, c'est-à-dire passible de sanctions si les mesures sur le lieu de travail dépassaient le seuil limite. L'INRS fixe ce seuil à 0,02 mg par mètre cube d'air dans sa fiche toxicologique n°55 (fr). Dans son rapport "Corrosion et libération de mercure dans les amalgames dentaires (us)" l'ingénieur Jaro Pleva constate dans le paragraphe 4 :
"Dans le sujet humain, un amalgame conventionnel sans contact galvanique libère entre 0,01 à 0,02 mg (10 à 20 µg) de mercure par jour, à partir d'une surface d'un centimètre carré d'amalgame. Pour une personne avec une surface totale d'obturation de 10 cm2, son absorption peut s'élever jusqu'à 200 µg par jour."
Et dans son introduction:
"Les études montrent que la libération de mercure à long terme à partir de quelques plombages excédera souvent les valeurs limites d'absorption journalières. Le danger de contact galvanisant (l'effet de pile) entre les amalgames et les incrustations à l'or est particulièrement souligné."
Un être humain inspire en moyenne 8000 litres d'air par jour. Pour huit heures de travail cela fait un peu plus de 2600 litres d'air inspirés. Cela fait donc 2,6 mètres cube d'air inspiré en une journée de travail. Si l'air est à 0,02mg de mercure par mètre cube (le plafond de la valeur limite autorisée) cela fait 0,052mg de mercure inspiré en huit heures. Un porteur d'amalgames avec une surface d'obturation de 5cm2 (entre quatre et six amalgames, selon leur taille) aura inspiré jusqu'à 100µg, à savoir 0,1mg de vapeurs de mercure par jour, c'est-à-dire deux fois plus que ce que les autorités de sécurité permettent à un travailleur d'inspirer par jour

Et qu'est-ce que devient la vapeur de mercure une fois inhalée ? Le biochimiste et specialiste du mercure Chris Shade nous explique comment la vapeur de mercure se distribue dans notre organisme:
La vapeur de mercure élementaire (Hg°) est ainsi libérée dans la cavité buccale, inspirée et absorbée à 80% par les poumons. Le mercure élementaire se retrouve ainsi rapidement dans le sang où il s'oxyde sous sa forme inorganique. Sous cette forme-là il peut ensuite atteindre le cerveau, les reins et le foie, se lier aux membranes cellulaires, aux enzymes, aux thiols cellulaires et ainsi exercer son effet toxique." (dans le webinaire extensif vers 28m32s)
Voilà pour ce qui est de l'air. Passons maintenant à l'eau: l'étude de l'université de Tübingen (de) s'est attelée en 1997 à mesurer le taux de mercure dans la salive d'un panel de 20.000 porteur d'amalgames avant et après mastication. Elle a pu mettre en lumière que non seulement la mastication amplifie fortement le phénomène de relargage de mercure dans la salive, mais que les taux de mercure sans mastication dépassaient largement les valeurs limites autorisées pour l'eau potable. L'OMS a fixé cette limite à 1µg par litre d'eau potable, valeur qui fait également foi en France (fr). L'étude de Tübingen a relevé des taux moyens de 11,6µg par litre de salive sans mastication et de 29,3µg par litre de salive après mastication. Ces porteurs d'amalgames ont-ils encore le droit d'avaler leur salive?

Mauvaise blague à part, le rapport de la neuro-scientifique et toxicologue Farhana Zahir intitulé "La toxicité du mercure à faible dose et la santé humaine (us)" confirme sans équivoque les multiples risques de santé provoqués par des doses qui se situent bien en deçà des seuils considérés comme sans danger. Ainsi des faibles doses peuvent affecter:
  • le système nerveux du fétus et des enfants
  • le système nerveux des adultes
  • les reins et les surrénales
  • la reproduction
  • le système immunitaire
  • le système cardio-vasculaire
  • l'activité motrice
  • le génome
Joachim Mutter précise (fr) les manifestations possibles de la perturbation de ces systèmes :
  • stress oxidatif et cancer
  • résistance aux antibiotiques
  • eczéma atopique
  • désordres immunitaires:
    • sclérose en plaques
    • arthrite rhumatoïde
    • lupus érythémateux systémique
    • maladies auto-immunes, allergies
  • hypertension
  • déficience rénale
  • Alzheimer
  • Parkinson
  • stérilité
  • troubles neuro-comportementaux
    • déficit de l'attention et hyperactivité
    • autisme
  • fatigue chronique, vertiges, maux de tête, migraines, susceptibilité accrue aux infections, douleurs musculaires, manque de concentration, troubles digestifs, troubles du sommeil, faible capacité de mémorisation, troubles de la vue, douleurs articulaires, dépression, sensations au cœur, dérèglement végétatif, troubles de l’humeur et bien d’autres ...
Ce n'est pas sans raison qu'on appelle le mercure "le grand imitateur", sobriquet que mériteraient d'ailleurs tout aussi bien les autres ingrédients de la soupe: métaux lourds, l'aluminium, les moisissures, phtalates, organochlorés, les ondes électro-magnétiques micro-pulsées, pesticides etc. Ils sont en cela très semblable à la maladie de lyme (j'ai fait une tentative d'ébauche sur les liens qui existent entre le mercure et la borréliose dans cet article) ou encore à la pyrrolurie/HPU/KPU.

Elimination naturelle ?

Se pose alors la question de l'élimination naturelle via les voies urinaires et les selles. Dans le "Dental Material Commission Report (us)" certains scientifiques suédois ont découvert que les personnes avec beaucoup de plombages (combien n'est pas précisé) n'éliminent par voie urinaire que 50% des vapeurs inhalées. En même temps, l'élimination se faisant par les reins, le mercure pourrait endommager les reins et ainsi empêcher sa propre élimination. Dans le procès qui opposait les mères de l'association Moms against mercury (us) à la FDA en 2006, le professeur de chimie Boyd E. Haley déclare (us) sous serment dans l'article 4 :
"Contrairement au mercure provenant d'un régime riche en poissons gras, les vapeurs de mercure issues des amalgames gardent tout leur potentiel réactif, pénètrent aisément dans les cellules du système nerveux central, où elles sont converties en la forme toxique (Hg), réagissent avec les protéines du cerveau etc. Le mercure est donc retenu pour un temps beaucoup plus long et s'accumule dans ces tissus avec un effet toxique important. Des études ont montré que 80% de la vapeur de mercure inhalée est retenue par le corps humain et que le principal facteur contribuant à la charge corporelle de mercure est l'amalgame dentaire. Ceci est la position de l'OMS."
Effectivement un document (us) de l'OMS valide dans le paragraphe 6.2.2 ce que Haley vient d'affirmer:
"Les études sur les personnes et les expériences sur les animaux de laboratoire indiquent que l'amalgame dentaire contribue de manière significative à la charge en mercure du corps chez les sujets qui ont des amalgames dentaires."

De la jungle réglementaire à la folie des Hommes

Non seulement les vapeurs de mercure sont absorbées à 80% par les poumons, le mercure se retrouvant ainsi rapidement dans le sang ne s'élimine pas forcément et s'accumule dans le corps, et tout cela à de très faibles dose. Force est donc de constater que la volonté de fixer un seuil limite pour un tel poison dans l'alimentation est soit inconscient, soit le fruit d'une simple pondération économique. C'est la perte de vue des raisons purement économiques qui m'a posé de gros problèmes de compréhension quand j'essayais de déterminer, grâce aux textes officiels, à partir de quelle dose une intoxication au mercure devient probable. Rien que la définition d'une dose journalière tolérable aurait dû me mettre la puce à l'oreille:
"La dose journalière tolérable est une estimation de la quantité moyenne, d'un contaminant chimique qui peut être ingéré quotidiennement pendant toute une vie sans poser un risque significatif à la santé."
Quel est donc ce langage ? "Estimation", "pendant toute une vie", "risque significatif". Serait-ce un flou artistique plutôt que de véritables principes directeurs ? Est-ce qu'une "estimation" est un réel savoir ? Non, ce ne sont que des extrapolations, des paris sur le futur. Il faudrait une étude sur toute une vie pour confirmer qu'il est sans danger d'ingérer quotidiennement un certain poison tout au long de sa vie. D'autant plus que le mercure s'accumule dans les organismes. Dans un article du sénat sur l'effet des métaux lourds sur l'environnement et la santé:
"Au cours de ces étapes, le méthylmercure suit un processus de bioamplification, par transfert cumulatif. Les concentrations de mercure chez les poissons prédateurs peuvent être plusieurs millions de fois supérieures à celles mesurées dans l'eau."
Le caractère biocumulatif du mercure et d'autres métaux lourds tels que le plomb rend d'emblée toute velléité d'établir des valeurs tolérables totalement caduque. Marie Grosman explique dans un dossier sur les normes très explicite :
"Le mercure étant un toxique cumulatif, il n’existe pas de dose journalière admissible."
Et d'ailleurs restreindre le risque à un risque significatif, laisse un arrière-goût de risque malgré tout. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que des scientifiques appliquent leur énergie et leur génie - en toute bonne foi j'en suis sûr - à la tentative de fixer des doses tolérables d'un des pires poisons de notre monde moderne, biocumulatif et toxique à faible dose ?

Les raisons sont d'une simplicité déconcertante tout autant que troublante : la quantité de certaines toxines dans notre milieu de vie a atteint des proportions telles qu'il serait impossible de vendre si on n'autorisait pas la présence de ces toxines à un certain niveau dans les produits de consommation courante tels que le poisson par exemple. Encore plus inquiétants paraissent les égards que prend le législateur face à l'industrie qui, bardée de lobbyistes, s'assure le droit de continuer à polluer et à injecter dans notre environnement et dans notre bouche des produits à base de mercure. Je réfère ici encore une fois au livre de Maris Grosman et Roger Lenglet "Menace sur nos neurones" pour ceux qui veulent jeter un regard (déprimant) derrière les coulisses sinistres où réglementation officielle et lobbying se tiennent la main.

Autre facteur systématiquement oublié : la toxicité synergique, c'est-à-dire la potentialisation des effets délétères d'une ou plusieurs toxines associées, le fameux effet cocktail. Joachim Mutter cite (fr) une étude inquiétante:
"Il a été prouvé que la combinaison de la dose létale 1% de mercure (LD1 (Hg), soit la dose de mercure qui tue 1% des animaux exposés) avec la LD1 de Plomb (LD1 (Pb) soit la dose de plomb qui tue 1% des animaux exposés) a pour résultat la mort de tous les animaux, selon l'équation toxicologique suivante: LD1 (Hg) + LD1 (Pb) = LD 100 (une dose de mercure qui tue une souris sur cent + une dose de plomb qui tue une souris sur cent tuent à elles deux 100% des souris)."
S'ajoute à cela le temps d'exposition qui n'est que rarement pris en compte. Un porteur d'amalgame est exposé pendant des décennies, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mais la toxicologie ne se concentre principalement que sur des doses plus élevées et ponctuelles pour évaluer les effets délétères. Ecoutons John Peterson Myers dans le documentaire "Homo Toxicus" à 21 minutes et 28 secondes:
"Depuis longtemps, l'étude de la toxicologie se concentre sur les effets à haute concentration, ce que l'exposition à de fortes doses provoque, et tout le monde s'entend pour dire que les expositions à des niveaux élevés causent des problèmes. Mais les toxicologues ont été aveugles au fait que certains contaminants altèrent l'expression des gènes à des niveaux très faibles. Les gènes s'expriment ou restent silencieux tout au long de la vie. Il y a une symphonie de gènes qui deviennent actifs, puis muets, à nouveau actifs et muets, ou en partie actifs, en partie muets. Ils envoient des signaux les un aux autres et fabriquent les protéines dont nous avons besoin pour être en bonne santé. Or, ce que nous avons appris c'est que les faibles niveaux de contamination peuvent altérer la manière dont les gènes se comportent. Un des composés qui me préoccupe le plus est une molécule du plastique appelée Bisphénol A. Cette molécule est capable d'altérer les signaux d'une cellule au niveaux les plus bas jamais testés: 0,23 parties par trillions. A ce niveau, elle modifie le signal des cellules. A un niveau légèrement plus élevé, elle augmente le risque de cancer du sein chez les rats et les souris et à un niveau encore un peu plus élevé, elle cause le cancer de la prostate chez les rats. A un niveau  plus élevé encore elle cause la résistance à l'insuline. La norme actuelle d'exposition considérée comme sécuritaire par l'agence de protection de l'environnement (EPA) est de 50 parties par milliards. Ce niveau a été déterminé à partir d'expériences menées dans les années 1980 - le jurassic scientifique - sur des rongeurs exposées à de fortes doses de bisphénol A et qui montraient qu'à 50 parties par millions, il y avait une perte de poids. Et ils ont dit: nous n'avons pas besoin de tester des doses plus faibles, nous allons ajouter un facteur de sécurité, disons de 1000, et j'insiste: ils ne l'ont même pas testé à ce niveau, et nous allons dire que c'est sécuritaire. Donc c'est la norme actuelle, malgré le fait qu'au cours des sept dernières années il y a eu plus de 150 études de scientifiques universitaires démontrant que le bisphénol A causait des problèmes de santé. Maintenant par pure coïncidence, il y a eu douze études faites par l'industrie et aucune d'entre elles n'a trouvé de problème à ces niveaux d'exposition."

Une dernière chose qui n'est pas prise en compte par la toxicologie officielle est la susceptibilité et les facteurs environnementaux d'une personne exposée à du mercure ou n'importe quelle autre substance toxique. Chris Shade, docteur en chimie biologique qui a mis au point un protocole de détoxification des métaux lourds, principalement du mercure, nous confirme que la toxicité est une affaire individuelle:
"Mais peu importe quelles analyses médicales vous faites pour savoir combien de mercure vous avez dans le corps, la question de la toxicité est très différente de la question de la charge ou de la quantité que vous avez. On ne va pas placer une barre et dire..., enfin le monde médical essaie de le faire, ils disent: voilà la barre, en dessous vous n'êtes pas intoxiqué, au-dessus vous l'êtes. Donc si la barre est fixée à dix, à 9,9 tout va bien et à 10,1 vous êtes mûr pour l'hôpital. C'est totalement absurde, car la toxicité est la réaction du corps à un certain niveau d'une toxine. La toxine peut cibler plusieurs fonctionnements biochimiques dans notre corps, elle peut embrouiller certains enzymes, les membranes ou les protéines de transport. Mais le corps possède des méchanismes de défense contre cela. Donc l'un d'entre nous sera atteint bien plus qu'un autre. Imaginez cinq personnes avec la même quantité d'une toxine dans l'organisme. L'une va être hautement intoxiquée, une autre aura quelques problèmes chroniques et une autre personne n'aura rien."

Conclusion

1) Il est insensé de vouloir fixer un seuil limite pour un poison donné. Une personne pourra supporter sans grands dommages une exposition à 8, tandis qu'une autre présente les premiers symptômes à 3 et devient franchement malade à 5.

2) On oublie aussi systématiquement l'effet cocktail et vu le nombre ahurissant de toxines qui folâtrent autour de nous, les synergies possibles sont exponentielles. Par exemple, une personne faiblement exposée aux ondes de la téléphonie mobile et du WIFI supportera peut-être facilement une exposition au mercure à 8 ou même à 9. Mais dès qu'elle est exposée de façon prolongée à ces ondes (box allumée en Wifi 24h/24 plus téléphone DECT sans fil), sa susceptibilité s'accroît et elle devient symptomatique à 4.

3) Il y a également la théorie du vase: le sujet ne ressent pas d'effets néfastes particuliers jusqu'au jour où tombe la dernière goutte qui fait déborder le vase. La taille du vase dépend des individus, de la génétique, mais surtout des circonstances et situations de vie. Je me méfie de la génétique comme cause principale, car l'argument de la génétique sert trop souvent à détourner le regard de la cause environnementale des maladies chroniques et à favoriser les solutions médicamenteuses.

4) Si vous êtes symptomatique, ne perdez pas de vue que les symptômes engendrés par la plupart des toxines se ressemblent. Leur dénominateur commun est l'inflammation. L'inflammation frappera d'abord les points faibles de chaque individu.

5) Nous aurons donc les symptômes de nos faiblesses, puisque les toxines mettent d'abord à mal nos systèmes organiques les plus faibles. L'un a des faiblesses dans la sphère ORL, l'autre dans les articulations, l'autre dans le système nerveux, l'un aura donc des sinusites chroniques, l'autre des douleurs du genre fibromyalgie et l'autre souffrira de problèmes de concentration, de mémoire et de dépression.

6) L'élimination dépend de multiples facteur. Le stress prolongé voire chronique entrave à la longue les systèmes de détoxification du corps. La prise de certains médicaments qui bloquent les protéines de transports mettent hors fonction le système d'auto-détox du corps. Certains produits contre les nuisibles contiennent des substances qui empêchent l'organisme du nuisible de se débarrasser du poison contenu dans le produit. Si nous répandons ce genre de poisons dans nos habitats, bien évidemment ce qui fonctionne pour l'organisme des nuisibles, s'applique aussi au nôtre et pourrait mettre à mal nos systèmes d'auto-nettoyage.

7) Si vous avez des amalgames, les médecins Joachim Mutter et Dietrich Klinghardt ainsi que les chimistes Chris Shade et Andrew Cutler s'accordent pour conseiller la dépose de tout amalgame. Mais attention ! Il existe un protocole bien établi mais malheureusement peu connu, surtout en France, pour enlever les amalgames dentaires. Il s'agit du protocole Clean-Up mis au point par l'association iaomt.org. Vous trouverez toutes les informations concernant ce protocole dans cet article du site non-au-mercure-dentaire.org. Il y a aussi des choses d'une importance cruciale à faire avant et après la dépose. Ce qui est conseillé dans l'article que je viens de citer n'est absolument pas suffisant, voire dangereux, car le charbon actif n'a qu'une très faible affinité avec le mercure. Il vaut mieux prendre de la chlorella ou le produit que je préfère : la microsilice modifiée telle qu'elle a été mise au point par Chris Shade. On peut la trouver en Europe sur le site biopure.eu (sous le nom de microsilica; elle a l'inconvénient d'être affreusement chère, mais il faut savoir qu'on n'en prend que par petite cuillerée minuscule de 100mg. Le flacon contient donc 60 prises. Sachant qu'avant et après une dépose, la dose sera doublée, voire triplée)

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout ceci est très intéressant, je n'ai pas tout parcouru mais, je le ferai. Je viens de faire un test de provocation au DMPS qui a révélé du mercure, du bismuth et du nickel en excès dans mon organisme et beaucoup de plomb, d'étain, de cuivre et d'arsenic. J'ai entrepris la démarche après la lecture du livre de Françoise Cambeyrac "Vérités sur les maladies émergentes". A lire absolument.
Je précise que je ne connais pas cette personne et je la remercie de m'avoir mise sur la bonne voie.
Merci à vous aussi.

Yggdrasill a dit…

Merci à vous de partager votre expérience ! Je n'ai pas lu le livre de Françoise Cambeyrac, mais je connais bien ses positions. C'est une lanceuse d'alerte précieuse. Dans ce blog, nous voudrions surtout aborder les solutions pour se débarrasser de la soupe de toxines, dont bien sûr les métaux lourds.
Puisque vous avez fait un test de provocation, je vous conseille de prendre soin de vos reins, car ce genre de tests fatigue souvent les reins, car le DMPS rend les métaux hydrosolubles ce qui favorise l'élimination par les reins qui sont généralement les premiers qui trinquent en cas d'intoxication. Donc forcer une quantité de métaux toxiques à travers des reins déjà fragilisés peut causer des problèmes liés à la fatigue des reins. C'est ce qui m'est arrivé quand j'ai un peu trop forcé les doses de DMPS: une grande fatigue, épuisement, lassitude, aucune résistance au moindre stress, sinusite chronique, légère toux et gorge infectée. J'espère que cela c'est bien passé pour vous.
Avez-vous déjà commencé la détox ? Et si oui, par quel moyens ?
Bien à vous
Gilles

Anonyme a dit…

Bonjour,
Avant le test, j'ai fait une analyse de sang qui a démontré que mes reins fonctionnait parfaitement bien. Après le test, et une fois reçu le résultat, ma fatigue s'est comme envolée, mais provisoirement. Effectivement, après, j'ai été très fatiguée, mais il faut dire que j'ai arrêté tout complément alimentaire (automédication) et pas repris, car ma prochaine chélation est le 13/01/15 où le médecin m'expliquera mieux les résultats et me donnera probablement des compléments nutritionnels à prendre par rapport aux résultats du test.
La gorge infectée depuis une semaine et demie, sans fièvre, est encore un peu gênante. Mais, j'ai toujours eu depuis l'adolescence des problèmes de gorge. Sur mes dents de lait, j'avais au moins 5 amalgames, la même chose sur mes dents définitives pour info.
Bien cordialement.
Le 13/01 est mon deuxième rendez-vous seulement.

Anonyme a dit…

Mercure quand tu nous tiens ! J'ai fait une faute de conjugaison, je m'en excuse. J'ai eu en fait un soulagement d'avoir mes résultats et de lire que le mercure était "haut". Depuis mon adolescence, soit depuis 30 ans, je suis fatiguée, insomniaque aussi maintenant. J'ai développé, depuis 2 ans, environ une intolérance au lait de vache me procurant des superbes maux de ventre de jour, comme de nuit, ça aide à dormir ! Et d'autres choses. Je pourrai continuer à vivre comme cela, mais, j'ai décidé de vérifier cette piste pour mon frère qui est devenu schizophrène vers l'âge de 40 ans et mon cousin qui développe une sclérose en plaques. Si c'était tout simplement ça la solution, ce serait formidable. Voilà quelques infos de plus.
Le test qui est aussi une chélation était, à priori, moitié DMPS et moitié DMSA en intraveineuse.
Bien cordialement.
Magali (région centre)

Yggdrasill a dit…

Chère Magali,
Merci pour tous ces détails, et pas grave pour la conjugaison ;-), moi aussi je sais ce que c'est de ne plus pouvoir écrire correctement: pannes de mots, étourdissements anormaux et brouillard mental. Je me reconnais bien dans certains symptômes que vous décrivez.

Oui, je suis d'accord avec vous: si cela pouvait être la solution, ce serait effectivement simple. Et en effet les expériences de médecins expérimentés et aguerris tels que le docteur Dietrich Klinghardt ou le docteur Joachim Mutter confirment qu'effectivement 95% des maladies chroniques, auto-immunes, dégénératives mais aussi beaucoup de troubles psychiques et neurologiques ont comme cause des causes un état d'intoxication chronique et multiple. Donc oui, effectivement cela paraît simple, mais l'expérience montre que cela marche, et sur des "maladies" qui passent pour incurables: autisme, parkinson, alzheimer, sclérose en plaques, allergies etc...

Par contre, mes récentes recherches m'ont amené aussi à élargir un peu le spectre des toxines. Il n'y a malheureusement pas que le mercure qui nous fait souffrir... Les autres métaux lourds, comme montre votre test de provocation, s'ajoutent au tableau. Puis n'oublions pas l'aluminium qui est omniprésent, les nanoparticules artificielles, les pesticides, insecticides, fongicides, les parasites qui aiment ensuite polluer nos organismes empoisonnés (lyme p.ex.), les organophosphorés, le bisphénol A, les phtalates et autres perturbateurs endocriniens, puis les centaines de milliers de substances chimiques délétères qui s'invitent à notre table, dans nos chambres, meubles, peintures, textiles, peluches et jouets. Et pour chauffer tout ce bouillon de toxines, on nous met un bon feu sous la marmite: les ondes électro-magnétiques, notamment les micro-ondes pulsées (WIFI, DECT, WiMax, Bluetooth et bien sûr téléphone portable et antennes relais)... Mais des solutions existent, sauf que cela implique des choix à faire et le changement de quelques habitudes.

Je suis agréablement surpris qu'il existe des médecins en France qui pratiquent des tests de provocation et qui sont prêts à chélater leurs patients, ce qui signifierait qu'ils sont non seulement au courant, mais aussi d'accord avec l'idée que le principal coupable est à chercher dans les toxines. Je me suis laissé dire par des connaissances dans le milieu médical que ce n'est pas bien vu de procéder à des chélations pour autre chose que des intoxications aiguës et que certains médecins se sont fait taper sur les doigts. Cela donne donc de l'espoir qu'il y a des médecins en France qui ont le courage de le faire malgré tout.
...

Yggdrasill a dit…

Si j'ai bien compris, vous allez donc procéder à une chélation par IV grâce aux DMPS et DMSA. Si vous avez confiance en votre médecin et qu'il sait ce qu'il fait, c'est bien sûr une option. Au cours de mes recherches j'ai découvert les opinions et méthodes de plusieurs experts en chélation et certains s'opposent avec véhémence à l'administration de grandes doses de DMPS/DMSA. Il en est ainsi du docteur Andrew Cutler qui a élaboré un protocole de chélation éponyme. Sa méthode c'est de prendre des mini-doses de DMPS ou DMSA mais rapprochées (toutes les 3h, même la nuit selon un rythme 3 jours on, 4 jours off), puis d'associer au DMPS/DMSA après quelques mois de l'acide alpha-lipoïque. Un autre biochimiste, le docteur Chris Shade ne s'oppose pas au DMPS/DMSA mais a tout simplement trouvé un meilleur moyen. Il avait lui même été gravement intoxiqué au mercure et après des chélations par le DMPS, ses reins se sont trop fatigués. Il a donc mis au point sa méthode que je me propose de suivre désormais (j'ai déjà fait 8 tours du protocole Cutler avec succès, mais ce n'est pas encore terminé).
Par contre le docteur Joachim Mutter, la figure de proue en Allemagne dans le débat contre les amalgames et les intoxications environnementales, lui, il soigne ses patients par des IV de DMPS, avec succès également. On voit donc qu'il y a des chapelles et je pense que le principal c'est d'avoir l'impression d'être entre de bonnes mains. Mais il est néanmoins bon de savoir, qu'on a le choix entre plusieurs possibilités...
J'espère en tout cas pour vous que votre chélation vous apportera les résultats espérés et qu'un bonne détox pourra également soigner les autres membres de votre famille dont vous avez parlé.
Merci encore d'avoir partagé. Je pense effectivement que c'est en partageant nos expériences, nos échecs et nos succès, ainsi que nos interrogations et nos connaissances, que nous pourrons prendre notre santé en main, surtout ceux qui sont délaissés par un système médical encore très fermé à la cause environnementale des maladies (ce qui n'est pas vraiment votre cas, puisque votre médecin semble au courant. C'est très encourageant.)
A bientôt de vous lire.
Gilles (également Centre, Eure-et-Loir)

Anonyme a dit…

Pour information, mon médecin traitant n'est pas au courant. Comme je vous l'ai écrit en premier, c'est le livre de Françoise Cambeyrac qui était posé sur la table de salon de ma mère (qui aime bien lire ce genre de livre, contrairement à moi) qui m'a mis sur la piste. La bonne, j'espère.
J'ai tout imprimé votre blog, comme cela vous m'accompagnerez mardi en TGV vers ...le lieu de ma deuxième chélation.
Dans la salle de chélation, il y avait une dame intoxiquée au plomb et non au mercure, elle a ressenti très rapidement un effet vitalisant sur 3 jours et en dernier sur 3 semaines. A priori on fait une chélation tous les mois, pour ma part il y aura 5 semaines d'écart. Et un autre test de provocation 8 chélations plus tard.
Voilà pour l'instant. Je lis tout, et dès que je peux, je reviens vers vous.
Avec le plaisir de vous lire.
Bien cordialement.
Magali (centre, mais, Indre-et-Loire)

Yggdrasill a dit…

Chère Magali,
ah, j'avais compris qui c'était votre médecin traitant qui vous chélate. Et la personne chez qui vous allez pour les IV de DMPS, elle est médecin ?
Je suis assez confiant que vous êtes sur la bonne piste, et de toute façon, détoxifier les métaux lourds que nous avons de toute façon plus ou moins tous, ne peut être qu'une bonne chose (si on s'y prend bien, bien sûr)
Je suis un peu embêté que dans ce que vous allez lire sur le blog, les solutions ne sont pas encore largement représentées, car c'est l'intention principale de ce blog: proposer des solutions, des méthodes éprouvées. Mais le blog se construit lentement (travail oblige), mes recherches me prennent beaucoup de temps et ensuite tout synthétiser pour les articles prend encore plus de temps.
Je suppose que vous avez procédé à une dépose d'amalgames dentaires?
Je vous conseille néanmoins de prendre soins de votre foie et de vos reins en même temps que les IV. Chris Shade et le docteur Klinghardt conseillent aussi (pour ne pas dire: imposent) de prendre des liants (binders en anglais) qui sont capables de lier les conjugués DMPS-métal dans l'intestin pour décharger les reins justement (tous les détails dans mes prochains articles). Cela peut être de la chlorella ou un produit qui s'appelle IMD (intestinal metal detox), un produit qu'a mis au point Chris Shade, que je prends depuis un mois. Il a l'inconvénient d'être horriblement cher, environ 2€ la prise (120€ pour 6g, et 100mg par prise). Pour les reins vous pouvez prendre du Ganoderma ou le Soluna N°16 (Renalin) un remède spagyrique. Et bien sûr une bonne eau (eau de Quinton isotonique). Mais plus de détail là-dessus dans mes prochains articles.
Bon voyage et bonne chélation!
Au plaisir d'avoir de vos nouvelles
Gilles

Anonyme a dit…

Concernant la dépose des amalgames, je vous réponds de suite, car le docteur (oui, il est bien docteur) que je vois, me l'a évidemment conseillé avec un dentiste respectant un protocole rigoureux. Au début, j'étais contre, car un seul de mes amalgames est récent, les autres dates de mon adolescence d'après mon souvenir (altéré). J'attends d'avoir le feu vert de mon médecin car pour l'instant, j'ai le nez bouché toute la journée avec une période d'écoulement au levé. Et comme on doit respirer par le nez et non par la bouche pour encore plus de précaution lors de la dépose, sinon je risque d'ingérer des vapeurs de mercure.
Je ne fais plus d'automédication, je vous expliquerais dans un prochain message pourquoi, je prendrai des renseignements sur votre eau que je ne connais pas. Car, on mange et on boit de la cochonnerie en tout genre.En attendant, je vous remercie de votre réponse et vous souhaite un bon weekend.
Magali Indre-et-Loire

Yggdrasill a dit…

Chère Magali,

Je suis confus: si j'ai bien compris, votre médecin procède à une chélation alors que vous avez encore vos amalgames dentaires en bouche ?? J'avoue que je suis un peu choqué. S'il y a une chose sur laquelle s'accordent absolument tous les spécialistes de la chélation, que ce soit Dietrich Klinghardt, Chris Shade, Andrew Cutler et Joachim Mutter c'est bien qu'il ne faut jamais procéder à une chélation avec amalgames en bouche ! Nous sommes encore très en retard en France sur les protocoles de chélation et tout ce qu'on lit dans ce domaine sur les sites dédiés tels que non-au-mercure-dentaire.org et le site du docteur Melet ou de Françoise Cambeyrac correspond à ce qui se faisait dans les années 90. On n'entend jamais parler de chlorella, d'ail des ours, de coriandre, de Microsilice, de zéolithes, de glutathion, de pectines de citron modifiées (pour le plomb surtout) et de toutes les plantes qui relancent le système enzymatique d'auto-détox du corps. On n'entend pas non plus parler de comment soutenir une détox par les plantes, les suppléments, le régime, certaines activités physiques etc. Par contre, toutes mes recherches auprès de ces spécialistes qui chélatent pour certains depuis plus de trente ans leurs patients avec succèes en Allemagne, en Amérique mais aussi en Suisse n'ont jamais administré du DMPS ou DMSA à des patients qui avaient encore leurs amalgames en bouche. Le grand danger c'est que le DMPS chélate les amalgames et augmente la charge mercurielle dans le corps. Ils ne font jamais de test de provocation avec amalgames en bouche non plus !! D'ailleurs beaucoup s'opposent à cette méthode de diagnostic tout court.
Depuis vingt ans plusieurs spécialistes, notamment américains et allemands, ont fait avancer les méthodes de se chélater en sécurité. Leur expérience clinique auprès de centaines de patients leur a permis d'apprendre tous les tenants et aboutissant d'une bonne chélation. Le docteur Melet et Marie Grosman (dont se réclame Madame Cambeyrac) se sont surtout attelés à prouver au monde de la santé publique la nocivité des amalgames dentaires, mais se sont moins occupé à élaborer des thérapies.
Si vous lisez l'anglais (ou peut-être l'allemand), je pourrais, si vous le voulez bien, vous donner une liste de liens qui abordent ce que je viens d'exposer. Le but de ce blog se situe justement là: rendre disponible au public français les thérapies dont les principaux acteurs sont anglais, allemand, suisse et aussi russe.
Je ne voudrais bien sûr pas vous inquiéter, mais je voulais néanmoins vous faire part de l'état de mes connaissances.
Bien cordialement et bon week-end
Gilles

Anonyme a dit…

Bonjour Gilles, je ne suis pas inquiète. Ayant lu 2 fois le livre de Françoise Cambeyrac. (Je l'ai prêté)
Elle stipule de se faire enlever les amalgames (max 1 par mois, avec protocole extrêmement rigoureux) et de faire suivre quelques heures plus tard une chélation, par sécurité.
Se faire enlever les amalgames avant d'avoir retrouvé un peu la santé ou d'avoir un peu déstocké, je trouve cela dangereux, car si on n'avait pas atteint un seuil critique, avec un surplus accidentel, le pire peut arriver et très vite. Ces derniers propos n'engagent que moi.
D'ailleurs, je vous le rappelle, je n'étais pas pour me faire enlever mes amalgames, car, j'ai visionné sur un site de la ANSM, une vidéo d'environ deux heures, où à la fin, les interlocuteurs se questionnent sur la solution alternative (composite) et l'impact sur la santé. De quoi sont fait ces nouveaux matériaux qu'on veut encore nous mettre dans la bouche ???
Alors que les problèmes de ceux que j'ai déjà en bouche, maintenant, on les connait et on sait à priori gérer.
De plus, certaines dents "plombées" sont déjà très minces, et c'est à mon avis, la couronne qui m'attend. D'après mes recherches, même celles dites en céramique contiennent du métal à l'intérieur. Vous confirmez ?
Je reviens sur cette vidéo de 2013 où il est clairement dit : le mercure va être interdit pour l'environnement et lorsqu'il est dans la bouche des gens, il n'est pas dangereux ???? L'ANSM n'a pas voulu reconnaitre que les amalgames dentaires représentaient un risque. L'avez-vous visionnée ?

Pour ma part, j'ai une maladie qui a été qualifiée d'idiopathique, c'est à dire, sans cause. Si elle disparait, une fois, "désintoxiquée"... Pour info, ma mère est, elle-même, porteuse d'amalgames et les avaient déjà au moment de ma naissance.
Affaire à suivre...
Donnons une chance à ce médecin français. Il n'est pas le seul en France. Ma mère a une connaissance, qui à une connaissance, qui s'est fait soigner à Laval.
Seule la feuille de soins pour la consultation m'a été transmise, le reste, est à ma charge. pourquoi se ferait-il taper sur les doigts ? Il ne me fait pas passer pour une intoxiquée aigüe. (Pour info)
Maintenant mon médecin traitant homéopathe est au courant (rdv hier soir) et elle connait le nom de ce docteur.
Désolée, pour l'eau de quinton, je croyais que c'était de l'eau en bouteille. Si cela vous fait du bien, tant mieux. Normalement, le médecin devrait me prescrire des compléments nutritionnels mardi. Histoire de grossir l'ardoise. Ceux que vous prenez vous ont-ils été prescrit ?
Je vous poserai plus de questions quand j'aurai lu tout votre blog si vous êtes d'accord ?
Bonne journée et à bientôt de vous lire.
Pour l'instant lire l'anglais alors que mon esprit s'envole quand je lis du français : dur, dur.
Magali Indre-et-Loire





Yggdrasill a dit…

Bien sûr, avec plaisir, et j'espère que mes procains articles vont anticiper certaines questions que moi aussi je me suis posées. En vous souhaitant le meilleur,
à bientôt
Gilles

Unknown a dit…

Bonjour,
Juste un petit mot pour dire qu'il faut faire très attention avec les chélations au DMPS car cela déplace les métaux lourds. Si rien n'est prévu pour les capturer ils vont se promener ... avec une préférence pour le cerveau, ce qui peut déclencher de l'ElectroHyperSensibilité.
Je connais 2 personnes qui sont devenues EHS après une chélation au DMPS .... donc faites très attention.
Cdlt
Laure

Yggdrasill a dit…

Vous avez tout à fait raison Laure, merci pour votre mise en garde. Cet article parle justement de "capturer" les métaux mobilisés au niveau intestinal. Des articles qui vont suivre s'occuperont de la "capture" dans le milieu extracellulaire..

D'une manière générale, il faut faire attention dès qu'on procède à une chelation. Mais n'oublions pas que notre corps possède ses propres méchanismes et voies de chélation. Il s'agit donc ni d'avoir peur du DMPS, ni de se lancer tête baissée sans faire attention, comme vous dites.

La présence de métaux lourds peut effectivement donner lieu à des symptômes d'électrohypersensibilité, mais ne constitue pas l'unique cause. Nous sommes tous électrosensibles, que nous ressentons des symptômes ou pas.

Merci d'avoir pris la peine de partager.

Gilles

C. a dit…

Bonjour,

Mon fils a 13 ans, diagnostiqué autiste (forte présomption que ce soit dû au vaccin ROR car son comportement a changé en quelques mois après l'administration de celui-ci ).
Il a également un amalgame.
je souhaiterais pouvoir effectuer une chélation, pourriez-vous m'indiquer à qui je peux m'adresser de façon fiable, si possible dans le sud de la France, sinon je me déplacerais même en dehors du territoire si nécessaire.
Merci beaucoup pour vos conseils.

Catherine

FRED LE DAUHINOIS a dit…

BONJOUR
il faut aussi changer son alimentation,sans gluten sans lactose et sans glucide,enfin le moins possible
bon courage
en allemagne il y a de très bon spécialistes

Anonyme a dit…

Bonjour et merci pour cet immense travail de synthèse qui me sert énormément en tant que thérapeute.

Juste une petite question au niveau des chélateurs:
Vous parlez beaucoup de DMPS et DMSA mais vous ne parlez jamais de l'EDTA qui cependant passe pour un excellent chélateur pouvant être pris aussi par voie orale (ou rectale: je suis intéressé par d'autres voies d'absorption comme le lingual, le transdermal dont je n'entends jamais parler en france).
L'EDTA m'intéresse car il est réputé être quasiment pas toxique et à la portée de tous,.

Qu'en pensez vous?

Gérard
29/11:2018