lundi 16 mars 2015

Créer les bonnes conditions pour détoxifier

Avant d'entrer dans les détails du protocole de détoxification des métaux lourds et des toxines environnementales tel qu'il est enseigné par Klinghardt, il est de prime importance de créer les conditions favorables à la réussite de cette entreprise. Une détoxification bien menée s'inscrit dans le long-terme et fait partie, dans notre monde sur-pollué, d'un style de vie plutôt que d'une thérapie ponctuelle. Ce style de vie favorable à la régénération comporte huit axes:
  1. Se protéger des ondes et champs électro-magnétiques
  2. Éviter et se protéger des toxines du quotidien
  3. L'alimentation
  4. L'exercice physique
  5. Sommeil, soleil et air frais
  6. Une attitude mentale résiliente
  7. Prendre son temps et respecter les phases ON et OFF
  8. Préparer son corps à la détox: la "prétox"

1. Éviter l'exposition électro-magnétique


Commençons par éliminer le facteur le plus sournois du moment, car ubiquiste et invisible, qui représente un réel danger pour notre santé et qui est capable de compromettre à plus d’un titre notre détoxification: j'ai nommé les micro-ondes pulsées. Je ne parle bien sûr pas seulement de votre four à micro-ondes, mais des ondes venant du Wifi, des téléphones sans fil (DECT), des téléphones portables, des antennes relais installées à proximité, mais aussi des baby-phones et des autres objets connectés sans fil qui utilisent le même type d’ondes que la machine qui réchauffe votre plat à midi.

Le grand danger de ces ondes c’est qu’elles soumettent notre corps à un stress cellulaire important. Entre autre, elles:
  • augmentent le stress nitrosatif
  • augmentent l’inflammation
  • augmentent la réactivité immunitaire et finissent par épuiser le système immunitaire ou à le surchauffer favorisant les maladies auto-immunes
  • induisent la peroxidation des lipides: il s’agit ici des bons lipides, les phospholipides qui forment comme une peau autour de chaque cellule induisant davantage d’inflammation et par là même une communication hormonales défaillante.
  • induisent des dommages à l’ADN par la cassure de brins d’ADN
  • induisent un stress aux micro-organismes vivant en nous qui répondent par la défensive en déversant leurs biotoxines dans l’espoir de changer le milieu de leur hôte mais ne comprenant pas que leurs toxines ne peuvent rien accomplir puisque la cause de leur stress se situe à l’extérieur de leur hôte. Par contre les biotoxines nous affectent, nous, et peuvent aggraver une infection chronique.
  • et de multiples autres effets délétères comme la baisse de la testostérone. La liste s'allonge avec chaque nouvelle étude scientifique indépendante.
Il est très important de comprendre que ces effets s'exercent sur tout un chacun, peu importe si on ressent quelques symptômes en présence de ces ondes ou non. Ces effets ne sont pas "réservés" aux électro-sensibles, terme inapproprié s'il en est, puisque nous sommes par nature électro-sensibles. Ce serait nier la réalité physique et par conséquent électro-magnétique du corps humain. Il est vrai cependant que certains ressentent dans leur corps la présence de ces ondes, tandis que d'autres ne semblent pas affectés de façon sensible. Ce n'est pas parce que ces personnes ne sentent rien, qu'il faut en conclure que les ondes des technologies connectées n'ont aucun effet sur elles. Ces ondes ont les mêmes effets sur tout le monde puisque tout le monde est constitué de cellules qui fonctionnent avec une charge électro-magnétique. Il devient donc impératif de se protéger.

Si nous n’avons que peu d’influence sur les sources de radiation au travail, dans la rue et de manière générale en dehors de notre maison, il est absolument crucial d’éliminer toute exposition à la maison pendant la phase intensive de détox au minimum et au mieux pour le reste de notre vie. Pour accéder à internet un câble éthernet fournit un signal de bien meilleure qualité, et pour téléphoner un téléphone fixe avec fil est tout aussi bien qu’un téléphone DECT, sauf qu'il ne vous grillera pas les neurones. Pour ceux qui ont des tablettes, sachez qu’elles sont par défaut en mode Wifi. Mettez-les en mode avion, ainsi que vos portables dès que possible. De mon côté, je n'ai pas de tablette et mon téléphone portable ne me sert que pour envoyer des textos d’urgence et est éteint la grande majorité du temps. 

Il existe également une autre forme de pollution électro-magnétique appelée “dirty electricity” en anglais et qui vient de nos installations électriques. La spécialiste internationale pour toute pollution électro-magnétique est la canadienne Magda Havas qui donne une foultitude d’informations sur son site www.magdahavas.com, malheureusement en anglais. En langue française, je vous conseille vivement de faire un tour sur le blog d'un confrère "L'errance d'un électrosensible" ou alors le site très informatif de l'association "Robin des Toits".

En ce qui me concerne, j’évite au maximum l’ordinateur, et je coupe toute l’électricité de la maison avant de me coucher. La période de la nuit est cruciale puisque l’activité détoxifiante du foie se fait surtout pendant le sommeil nocturne. Dans la partie “Sommeil”, j'évoquerai une autre raison de taille pour éliminer au mieux ces ondes. Pour ceux qui sont obligés de travailler devant l’ordinateur, il est conseillé de se relier physiquement à la terre pour décharger leur corps. Marcher pieds nus dans l’herbe, ou même sur les tomettes de certaines maison suffit. Pour protéger sa thyroïde Klinghardt conseille d'acheter des cols roulés fait à partir d'un tissus protecteur (entre-maillé de fils d'argent) ou à défaut de s'enrouler du papier alu autour du cou, qui est une option qu'on évitera avantageusement au travail...) Voici un exemple de ce genre de tissus. Mettre le doigt sur la “terre” dans une prise électrique fonctionne également, à condition que la prise de terre soit effectivement reliée à la terre. Cela décharge le corps de toute l’électricité statique qu’il accumule à force de manipuler des objets électriques comme les ordinateurs. A terme, j’envisage d’acheter un set de filtres Stetzer sur lesquels cet article donne plus d'informations. Klinghardt les recommande pour les familles d’enfants autistes, avec de bons résultats. Je reparlerai de toutes ses solutions dans plus de détails après avoir exposé le protocole de chélation des métaux lourds (et des toxines environnementales), car j'en arrive de plus en plus à la conclusion que la protection de ces ondes devient un problème de santé publique majeur.

2. Éviter l'exposition aux toxines du quotidien


Je crains que la liste des choses à éviter ne soit longue et surtout jamais réellement complète ni exhaustive puisque chaque jour le génie humain nous invente de nouvelles toxines qu’il s’empresse de nous vendre. Je crains également qu’il y ait une bonne partie de ces quelques 200.000 substances chimiques artificielles et toxiques qu’il sera difficile d’éviter, d’où l’intérêt de faire de la détox un style de vie.

Mais il est néanmoins possible de faire attention et d’essayer de développer une certaine conscience et vigilance sans pour autant devenir paranoïaque. Je ne vais pas dérouler la liste des choses à éviter dans cet article mais dans un article dédié permanent qui apparaîtra dans le menu du blog et pour lequel je n’ai pas beaucoup de temps pour l’instant. Voici les principales lignes directrices dans l’évitement et la protection:
  • mercure: dépose des amalgames dentaires grâce au protocole Clean-Up
  • aluminium: déodorant sans sels d’aluminium et autres substances toxiques, éviter les canettes et les Tetra Paks, ...
  • les champs électromagnétiques d’ondes pulsées, éviter aussi la proximité à des lignes à haute tension
  • les dentifrices au fluor, et de manière générale la plupart des dentifrices
  • éviter l’eau en bouteilles plastiques ainsi que l’eau du robinet. Dès que les finances me le permettront, j’achèterai un système de filtrage à osmose inversée en cinq étapes. Je pense que selon les régions, l’eau en bouteille plastique constitue le moindre mal. Dans d’autres régions c'est peut-être l'eau du robinet.
  • remplacer tous les fébrèze et désodorisants d’intérieur par des diffuseurs à huiles essentielles  
  • prendre un soin extrême à choisir nos détergents ainsi que nos produits de beauté et de soin (les mascaras contiennent souvent du thiomersal, qui n'est rien d'autre que de l'éthylmercure)
  • acheter le livre “Danger - additifs alimentaires” de Corinne Gouget et éviter tous les produits contenant les additifs marqués en rouge et en orange.
  • pour ceux qui ont un jardin, attention aux produits que vous utilisez ! Le round-up et d’autres désherbants à base de glyphosate sont à proscrire et constituent à mon sens un crime contre la nature (et par conséquent contre l'humanité) ! Pour étayer ce propos, je vous invite à regarder le très “édifiant” documentaire de Marie-Monique Robin “Le monde selon Monsanto”.

3. L'alimentation


De nos jours l’alimentation est devenue un souci majeur pour beaucoup de personnes qui cherchent la solution à leurs problèmes de santé dans un changement de régime ou dans l’évitement de certains aliments. Je fais parti de ces personnes depuis une dizaine d’années maintenant. J’ai d’abord adapté mon régime selon la médecine chinoise, ayant fait deux ans d’étude de médecine chinoise. Puis je suis entré dans la phase des suppressions: j’ai supprimé le non-bio, puis les laitages, puis le gluten, puis le cuit, sans parler bien sûr de tous ces aliments dénaturés que l’industrie alimentaire essaye de nous refourguer. Résultat des courses ? J’ai découvert au bout de cinq mois de cru à 100% que ce n’est pas la panacée et que ma santé, malgré les suppressions et malgré la qualité évidente de mes aliments n’arrivait pas à me procurer la pleine santé et mes rechutes étaient nombreuses et récurrentes. Puis j’ai découvert qu’au bout de trois mois de MetalSweep, je tolère à nouveau le gluten en petite quantité. Après avoir bassiné les côtes de mon entourage pendant de nombreuses années pour l’inciter à arrêter les laitages, j’ai finalement appris que les laitages crus me font effectivement beaucoup de bien. Le problème n’était pas le lait, mais son traficotage industriel, c’est-à-dire pasteurisation et homogénéisation qui le dénaturent complètement, sans parler du UHT qui rend le lait toxique.

Ce que je retiens de mes dix années d’essais et d’échec, c’est qu’on ne peut pas miser sur l’alimentation seule pour guérir d’une intoxication aux métaux lourds et aux toxines environnementales avec certainement des infections chroniques sous-jacentes en “bonus”.

Néanmoins, l’alimentation reste un facteur crucial pour créer des bonnes conditions à la détox, et bien sûr à la santé en général. Mais plutôt que de recommander une idéologie alimentaire, il vaut mieux revenir à des principes simples de bon sens. Quand on dit par exemple: "mangez des aliments naturels". Qu’est-ce que cela veut dire exactement ? L’arôme fraise obtenu à partir des déjections d’un certain type de vers, est-il naturel ? Dans un sens, il l’est. Mais est-ce que cela me donne envie de manger mon yaourt à la fraise ? Non ! J’ai donc une approche assez simple au "naturel": Dites-moi où votre blé pousse, comment vous le cultivez, le stockez et le traitez, et je vous dirai si j’ai toujours envie de manger votre pain. Dites-moi comment et avec quels ingrédients vous fabriquez votre pain, votre soupe en brique, votre pizza, et je vous dirai si j’ai toujours envie de les manger. Cela suppose bien sûr qu’on se renseigne et qu’on n’achète pas à l’aveuglette. Nous vivons à une époque où le tour au supermarché devient une expédition scientifique.

Voici les principes selon lesquels je règle mon alimentation et qui sont
  1. prendre des aliments naturels, de qualité, les moins pollués possibles et les plus denses en nutriments (les plus denses sont les plantes sauvages). Je fais régulièrement des smoothies verts avec des plantes sauvages.
  2. éviter le sucre blanc, les farines blanches et tout ce qui est trop raffiné et par conséquent dépourvu de nutriments.
  3. boire et cuisiner avec une eau pure, le mieux filtrée par osmose inversée à cinq étapes et à défaut de l’eau de source faiblement minéralisée (moins de 80mg de résidu sec par litre, du type Volvic, Volcania, Montroucou, ...)
  4. acheter le livre de Corinne Gouget “Additifs alimentaires” et éviter tout ce qui contient les additifs rouges ou oranges.
  5. si on le supporte bien, manger une bonne partie des fruits et légumes crus, surtout pendant les mois à température douce. Pour mieux assimiler les nutriments de la verdure, faire des smoothies verts à base de plantes sauvages comme le pissenlit ou l’ortie grâce à un blender haute puissance (genre OmniBlend, Vitamix ou Thermomix)
  6. ne pas oublier les graisses saturées qui sont tout aussi importantes que les non-saturées ou poly-insaturées, voire plus importantes pour la détox. Je me suis senti très bien en ne prenant que des graisses saturées crues pendant quelques semaines. Il est extrêmement important qu’il s’agisse de graisses de qualité crue: beurre au lait cru ou de l’huile de noix de coco en qualité crue
  7. Jetez gaiement votre four à micro-ondes ! Tout ce qui est cuit grâce à cet engin ne mérite plus le nom d’aliment. Les micro-ondes endommagent grandement la valeur nutritive des aliments à une échelle qui n’a aucune commune mesure avec le processus de cuisson traditionnelle. L’aliment réchauffé au micro-onde devient une bouillie moléculaire que le corps devra détoxifier plutôt que d’en retirer un bénéfice nutritionnel. Je n’ai pas envie de convaincre ici, mais voici quelques études scientifiques publiées sur le sujet (en anglais sur PubMed malheureusement: ici, ici et ici)
  8. éviter l’intégrisme alimentaire et les dictateurs de l’alimentation. Si vous crevez d’envie de manger une tablette de chocolat et que votre stress psychologique augmente plus vous essayez de vous en passer, mangez votre tablette avec plaisir et sans mauvaise conscience, mais tout en observant très exactement ce qu'elle provoque en vous. De mon côté, il y a des moments où je crève d’envie de boire un café sucré au lait (cru bien évidemment et du sucre de canne complet non raffiné, cela va de soi), et bien j’ai constaté qu’il y a des moments où ce café me fait effectivement du bien pour le reste de la journée, et il y a d’autres moments où je me sens pire une heure après l’avoir bu. Je n’ai par contre pas encore découvert à quoi tient cette différence de réaction. Expérimentez donc sans tomber dans aucun extrême: la permissivité absolue et l’intégrisme alimentaire.

4. L'exercice physique


Si une personne atteinte par une maladie environnementale est déjà affaiblie ou en fatigue chronique, les sports intensifs et d’endurance pourraient ne pas convenir. C’est mon cas. J’ai arrêté mes footings et la course qui m’éreintaient pendant les deux jours qui suivaient. Je ne les pratique désormais plus qu’à certains moments où j’ai l’impression que mon corps me le demande, et parfois d’ailleurs je me trompe et je me sens esquinté le lendemain. C’est bien sûr très individuel et chacun verra ce qui lui convient le mieux. L’élément crucial dans l’exercice physique est de faire bouger la lymphe ce qui soutient grandement le corps dans son effort de détox. Personnellement j’ai opté pour la marche en pleine nature, le yoga tibétain du mouvement, le Qi Qong et le travail dans le jardin. J’ai constaté une aggravation sensible des mes symptômes après plusieurs jours sans exercice physique et plus je prolonge cette période, plus mon état se dégrade et devient plus long à récupérer. Je conseille donc vivement de se choisir une ou plusieurs activités physiques qui font plaisir et de garder un rythme régulier.

5. Soleil, Sommeil, Oxygène


Soleil, air frais et sommeil, rien de bien surprenant et pourtant pas si facile à obtenir dans nos vies surchargées, passées généralement devant un bureau, un ordinateur, une télé et à l’intérieur. Soleil et oxygène vont bien sûr de pair et peuvent agréablement rejoindre le point précédent, l’exercice physique en plein air.

En ce qui concerne le sommeil, inutile de dire qu’il est crucial. Le majeur problème de notre monde moderne ultra-connecté est cependant que la plupart des personnes ne dorment plus d'un sommeil très réparateur parce qu’elles ont du mal à atteindre le sommeil delta, l’état de sommeil le plus profond se caractérisant par des ondes lentes appelées ondes delta. Ce sommeil delta est crucial à plus d’un titre:
  • il permet au corps de fabriquer des hormones de croissance qui nous protègent d’un vieillissement prématuré,
  • il permet au système immunitaire de se régénérer
  • et démarre le système parasympathique auquel sont soumis toutes les fonctions de détox du corps.
Et ce n’est que pendant le sommeil delta que l’organisme peut démarrer sa détox du cerveau grâce à la mélatonine. Klinghardt enseigne dans sa conférence “Hormones, métaux lourds et matrice” que ce n’est pas l’acide lipoïque ni le glutathion qui détoxifient efficacement le cerveau, mais bien la mélatonine. (il précise qu’une supplémentation en mélatonine par contre n’arriva pas à franchir la barrière hémato-encéphale; il conseille alors l’extrait de propolis dilué au DMSO qui y arrive; plus de précisions dans un prochain article).
 
Et qu’est-ce qui nous empêche d’atteindre le sommeil delta pendant la nuit ? Vous l'aurez deviné: les champs électro-magnétiques et notamment les micro-ondes pulsées des technologies connectées! C’est une des raisons pour lesquelles Klinghardt est intraitable (surtout quand il soigne des enfants autistes) sur le fait de couper le disjoncteur la nuit pour éliminer autant que faire se peut l’influence des micro-ondes pulsées (technologies connectées) et des champs électromagnétiques (lampes, radio-réveils, télévision dans la chambre, ordinateurs etc.). La solution qu’il apporte pour les influences venant de l’extérieur de notre habitation est simple, mais coûteuse: acheter un baldaquin et entourer le lit avec un tissus entre-maillé de fils d’argent. Cela fait du lit une sorte de cage Faraday. Pour les personnes habitant dans des résidences et appartements, ce tissu devra entièrement envelopper le lit, donc aussi passer sous le lit. D’autres solutions sont envisageables comme certaines peintures au graphite et certains types de vitres protégeant contre les ondes venant de l’extérieur de la maison. J’envisage de traiter ce sujet plus extensivement le moment venu.

Mais le message principal est simple: il faut protéger coûte que coûte notre sanctuaire de sommeil.

6. Attitude mentale positive


Autre point et non des moindres, peut-être même le plus important au long terme d’autant plus qu’une intoxication aux métaux lourds peut grandement jouer avec nos émotions et nos humeurs. La détox peut à la fois libérer nos émotions et se bloquer à cause d’émotions réprimées ou de traumatismes psychologiques non-résolus. Rappelons-nous la triade de la détox :

1.Pour chaque quantité de toxines dans le corps, ...
2.... il y a une quantité équivalente de micro-organismes pathogènes. Et pour chaque quantité de micro-organismes pathogènes, ...
3.... il y a des conflits psychologiques et émotionnels non-résolus.

Mais pour cela, ces émotions doivent se manifester d’abord à notre conscience. De mon côté j'essaie de pratiquer une sorte d'espoir équanime: j'ai confiance en la méthode au long terme et en mes capacités d'adaptation et j'essaie de ne pas me laisser décourager par les revers envers lesquels j'essaie d'adopter une certaine indifférence lucide et amicale.

Ce point est à vrai dire trop personnel pour que je m’aventure à donner des conseils. Que la voie de chacun l'amène vers ce qu'il souhaite au plus profond de lui.

7. Prendre son temps


Je pense qu’on ne souligne pas assez cette attitude face à la détox. La plupart de ceux qui échouent ont voulu brûler les étapes, n’ont pas respecté les cycles naturels de leur corps et n’ont pas permis à leur corps de trouver son propre rythme. Forcer ne sert à rien, nous fatiguera davantage, risque d’endommager nos voies naturelles de détoxification et, pire, de nous détourner d’un chemin qui nous aurait amené vers la régénération si seulement nous avions pu nous armer de patience. Chris Shade dit:
“Ne devenez pas avide. Commencez doucement, puis augmentez au fur et à mesure.”
Une détox en profondeur prend du temps!! S'attendre à des miracles et des résultats rapides et durables ne pourra que nous décevoir et nous inciter à laisser tomber. C'est pour cette raison qu'il est tellement important de connaître les mécanismes du corps et de la détoxification. Cela nous permet de savoir ce que l'on fait, d'en connaître les principes sous-jacents, et nous rassure en cas de rechutes auxquelles il faut s'attendre. Encore une fois: la détox prend du temps!
La meilleure façon d’appliquer la patience en matière de détox est de respecter le principe du “ON and OFF”. La détox n’est pas un processus continu. On ne peut pas demander à notre corps de faire cet effort de détoxification pendant une longue période sans s’arrêter, puisque pendant la phase ON nous essayons de sur-exprimer les mécanismes naturels de détox du corps pour l'inciter à se débarrasser de toxines qu'il a d'abord mises de côté ou caché à défaut de pouvoir s'en occuper. Et cette sur-expression des mécanismes de détox ne peut pas fonctionner en continu.

Nous sur-exprimons la détox dans les phases ON, et reconstruisons et renforçons dans les phases OFF. Ces dernières servent non seulement à reposer le corps, mais aussi et surtout à le recharger en nutriments, notamment ceux qu'il risque de perdre pendant la période d’élimination, tel que le zinc, le molybdène, le chrome, le manganèse, le magnésium etc. On double alors les apports en minéraux et en oligoéléments tout en remettant notre flore intestinale d’aplomb et en soignant les faiblesses de notre propre terrain.

Pour connaître ces faiblesses, je vous conseille vivement une consultation chez un naturopathe de votre confiance. Non seulement les naturopathes sont des thérapeutes acquis d’avance au principe de la détox, mais ils pourront aussi diagnostiquer avec précision votre terrain et vous conseiller les remèdes appropriés tout en vous assurant un soutien personnalisé en cas de réactions de détox.

Je donnerai plus de détails sur la phase OFF après avoir présenté la phase ON. Mais pour anticiper rapidement, je compte prendre pendant les phases OFF les remèdes suivants:
  • Aloé Vera
  • un multi-minéral et surtout des smoothies verts
  • des vitamines B
  • quelques plantes adaptogènes (par exemple: Ashwagandha, Reiki/Ganoderma, Cordyceps, Ginseng, Eleuthercoque)
  • des probiotiques
  • de l'acide fulvique et humique
  • des micro-organismes efficaces (cette vidéo en donne un petit aperçu).  
Un petit mot sur les “crises de détox”, appelées aussi les “crises de guérison”. Elles ne sont généralement rien d’autre que le signal d’un trop vite et trop fort. Prenons soin de nous-mêmes et écoutons donc ce signal pour passer à la phase OFF. Dans les cercles de médecine alternative et holistique ce cri d’alerte du corps est malheureusement trop souvent stylisé en gage de réussite, comme une sorte de trophée sans lequel il ne saurait être de guérison véritable. Combien de fois on entend la remarque: “Tu te sens mal ? Ah, c’est bien, ça veut dire que ça fonctionne...” Rien n’est moins sûr! On en fait peut-être simplement trop et les voies de détoxification du corps sont surchargées et encombrées. On aurait alors tort de les encombrer davantage en continuant la détox et on ferait mieux de passer en phase OFF.

C’est sûr, la détox n’est pas une promenade dans le parc! Il faut nous attendre à des réactions de détox tout à fait normales et essayer de naviguer entre les montagnes russes émotionnelles, la recrudescence de certains symptômes, l’apparition de nouveaux tout en essayant de faire la différence entre une simple réaction et un cri d’alarme. Essayons de trouver le juste milieu entre la panique au moindre tressaillement et une endurance à tout épreuve. C’est plus facilement dit que fait, j’en suis bien conscient. Le tout est de prendre soin de soi-même, de regarder la situation honnêtement et surtout d'amasser autant de connaissances possibles sur notre corps et son fonctionnement, mais aussi sur notre psyché, nos émotions et nous-mêmes.

8. La prétox ou préparer notre corps à la détox


Cette étape sera abordée dans l'article suivant.

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