jeudi 29 janvier 2015

Mes expériences avec le protocole Cutler

Je n'étais pas sûr de vouloir revenir sur mes huit rondes de détox entrepris sous le protocole Cutler entre juillet et octobre 2014. D'une part parce que mon champ de recherches s'était élargi pour embrasser toutes les toxines auxquelles nous sommes quotidiennement exposés, d'autre part parce que j'ai découvert depuis le mois de novembre des médecins dont les horizons sont plus en phase avec ma perspective sur la santé et qui proposent des méthodes globales et intégratives éprouvées et toujours enrichies de leurs recherches récentes et de leur expérience clinique. A la lumière de ce "Saint Graal" mon chemin parcouru jusque-là se teintait alors d'une lueur d'erreur, de fausse route. Je me suis ravisé puisque non seulement on apprend autant de ses erreurs que de ses succès, mais aussi mes six premières rondes de détox ont porté leurs fruits. Je vais donc rendre justice à ce protocole même si j'ai décidé de le laisser tomber. Espérons que mes expériences avec le protocole Cutler seront utiles à certains.


Le protocole Cutler

Tout d'abord, qui est Andrew Cutler ? Il s'agit d'un chimiste américain qui a élaboré sa méthode à partir de ses propres efforts pour se sortir lui-même d'une intoxication importante au mercure. Sa méthode est donc plus spécifiquement liée au mercure, même si les chélateurs principaux qu'il utilise s'adressent également aux autres métaux lourds. Son livre s'intitule d'ailleurs "Amalgam Illness", "la maladie des amalgames" où il expose les risques et symptômes d'une intoxication au mercure dues aux amalgames dentaires et la méthode pour s'en débarrasser, appelée par conséquent "le protocole Cutler". Cette méthode a été utilisée par de nombreuses personnes à travers le monde, notamment aux États-Unis, avec succès. Beaucoup de parents d'enfants autistes ont enregistré de grands progrès pour leurs enfants avec ce protocole. Il existe d'ailleurs des groupes de discussions sur Yahoo spécialement dédiées et ils comptent leurs membres par milliers. En France c'est sur le forum Mélodie que vous trouverez de fervents défenseurs d'Andrew Cutler.

Ce protocole a une particularité. Cutler préconise de prendre des mini-doses de DMSA (ou de DMPS, mais le DMPS est interdit en France) toutes les trois heures, même la nuit, d'où aussi son sobriquet: le protocole MIDORA, mini-doses-rapprochées. Les doses peuvent aller d'aussi peu que 6mg jusqu'à 50mg, voire plus. Pourquoi toutes les 3 heures ? Parce que Cutler base toute sa théorie sur l'idée de la demi-vie d'un chélateur. La demi-vie du DMSA est de trois heures, c'est-à-dire qu'il perd la moitié de son efficacité au bout de 3 heures (8 heures pour le DMPS). Moins un chélateur est efficace, moins il a la capacité de se conjuguer au mercure pour l'escorter hors du corps, et plus le mercure déjà mobilisé mais pas encore conjugué, peut se redéposer ailleurs dans l'organisme (appelé aussi redistribution). Ainsi on fait des rondes de chélation qui peuvent durer de trois à cinq ou six jours, selon notre état.

Les premiers mois, Cutler conseille de prendre comme seul chélateur du DMPS ou du DMSA, afin de laisser au corps le temps de réduire la charge globale de l'organisme, avant de s'attaquer au cerveau grâce à l'ALA, l'acide alpha-lipoïque. Selon Cutler, l'ALA serait le seul chélateur capable de traverser la barrière hémato-encéphalique et d'exercer un effet de chélation sur le cerveau. Il accorde le même effet à la coriandre (l'herbe verte et non pas la graine), mais ne lui reconnaît aucune lettre de noblesse pour deux raisons intimement liées aux deux idées centrales qui fondent sa théorie.

Les 2 principes centraux de Cutler

Cutler base toute sa théorie sur ces deux principes centraux:
        1) la demi-vie du chélateur
        2) le nombre de groupes -SH du chélateur

1) la demi-vie du chélateur
Ce principe veut éviter la redistribution au cours d'une ronde de chélation. A la fin de chaque ronde on ne coupe pas à ce phénomène de redistribution, mais au moins on le minimise pendant la chélation. Cela signifie bien sûr qu'il faut se réveiller au moins une fois par nuit pour prendre une dose. Pendant mes tours de chélation, j'ai voulu mettre à l'épreuve ce principe: j'ai fait exprès de "manquer" une, voire deux prises, ou alors de ne rien prendre pendant la nuit. Pour ma part, je n'ai constaté ni une amélioration des symptômes de détox quand je suivais scrupuleusement les horaires, ni une détérioration de mon état quand je ratais une prise. Il existe cependant des témoignages sur les forums dédiés au protocole Cutler qui rapportent une dégradation importante des symptômes de détox suite à un retard de prise. En ce qui me concerne, je n'ai pas fait cette expérience. Puisque selon Cutler la demi-vie de la coriandre n'a pas encore pu être établie scientifiquement, il se méfie de cette plante.

2) le nombre de thiols
Le deuxième principe central concerne la définition chimique d'un chélateur. Selon Cutler un vrai chélateur doit obligatoirement posséder deux groupements sulfhydriques (groupements -SH appelés des thiols) pour pouvoir prendre en tenaille le mercure et former une liaison plus stable qu'avec un seul thiol. Ainsi Cutler n'accorde le statut de chélateur véritable qu'aux trois substances dithiols que sont le DMSA, le DMPS et l'ALA. La coriandre n'ayant qu'un thiol n'a donc pas droit au titre de chélateur véritable, selon Cutler.

Mon positionnement face à ce protocole

La lecture de son livre "Amalgam Illness" m'a laissé avec l'impression que notre corps ne pouvait pas se débarrasser seul du mercure, mais qu'il fallait recourir à ces vrais chélateurs, à savoir des substances à deux thiols. Le docteur Chris Shade, interviewé(us) par le docteur Joseph Mercola, confirme l'existence de ce mythe:
"C'est vraiment cet aspect-là que je préfère dans tout cela: comment le corps fonctionne pour se détoxifier. Le plus grand mythe à détruire immédiatement reste probablement l'idée que le mercure va rester dans votre corps jusqu'à ce que vous l'attaquiez à grand renfort de chélateurs chimiques pour le faire sortir, c'est l'idée que le mercure va rester à tout jamais dans votre corps. C'est un mythe complet. Nous serions tous morts si c'était le cas." (en haut de la p.21)
Le corps possède donc bel et bien un système d'auto-détoxification hautement sophistiqué, dont fait partie le système du glutathion. Le glutathion est un antioxydant synthétisé par le corps à partir des acides aminés de la cystéine, de l'acide glutamique et de la glycine. Son affinité pour les métaux lourds fait de lui et de son système d'enzymes associées le maître de la détox du mercure. J'avoue que j'étais bien rassuré que la nature, dans son infinie sagesse, n'ait pas laissé nos organismes impuissants face aux toxines qui le submergent, mon p'tit doigt s'en étonnait d'ailleurs depuis le début

J'ai alors commencé à comprendre que cette définition d'un véritable chélateur exclut de fait le glutathion et d'autres molécules comme la NAC (N-Acétyle-cystéine), exclut donc des molécules de détox propres au corps, ce qui peut donc laisser croire que le corps ne dispose pas de moyens efficaces pour se débarrasser seul des métaux lourds. Plus j'avançais dans mes études, plus je soupçonnais Cutler de vider l'enfant avec l'eau du bain car cette définition nous prive aussi de certaines plantes telles que la chlorella, la coriandre et l'ail des ours qui ont prouvé leur efficacité non seulement dans des études publiées mais aussi et surtout dans l'expérience clinique des docteurs Mutter et Klinghardt, deux spécialistes des maladies chroniques et environnementales, et par conséquent des spécialistes de la détox et de la chélation.

La chlorella par exemple, combien même elle n'a qu'un thiol, a maintes fois prouvé son efficacité pour réduire la charge mercurielle du corps. Mais son pouvoir ne s'arrête pas aux métaux lourds. Dans son livre "La santé plutôt que la maladie chronique" le médecin Joachim Mutter expose les multiples bienfaits de la chlorella :
"La chlorella pyrenoidosa est la seule algue qui comporte de la sporopolléine, une molécule capable de fixer efficacement presque tous les types de poisons, tels que les métaux lourds, les dioxines ou les PCB." (p. 245 in Gesund statt chronisch krank)
Mutter continue de dresser une longue liste d'autres avantages de cette algue qui ne sont pas liés spécifiquement à la détoxification des toxines mais qui peuvent se révéler des atouts de poids pour soutenir le processus et la santé en général (plus à ce sujet dans un article dédié). Alors pourquoi me priver d'une substance qui fait d'une pierre plusieurs coups ?

Mais Cutler interdit formellement la chlorella pour son protocole. La chlorella est une substance à un seul thiol et ne ferait que remuer le mercure sans l'escorter hors du corps. Chris Shade nous apprend que la même chose peut arriver avec les chélateurs chimiques tels que le DMPS ou le DMSA. Si la phase III de la détoxification propre à l'organisme n'est pas soutenue par l'ouverture de la voie des intestins, ce seront alors les reins qui devront faire tout le travail de détox. Malheureusement les reins sont déjà éprouvés par la charge en toxines chez la plupart des personnes intoxiquées au mercure ou à d'autres métaux lourds. Forcer des conjugaisons toxiques de chélateur + métaux lourds à travers les reins peut les fatiguer davantage, voire les endommager. C'est ce qui m'est arrivé à cause d'un usage un peu trop téméraire du DMPS et de l'ALA et surtout à cause de mon ignorance de la phase III: tapisser les intestins de fixateurs (Microsilica (IMD, MetalSweep), chlorella pyrenoidosa, zeolites, ecklonia cava et argile verte). Cette phase III est une étape cruciale dans toute stratégie de détox, mais Cutler ne la mentionne pas. Je dois ajouter que je n'avais pas respecté le principe des mini-doses préconisé par Cutler, j'avais pris des doses de 80mg de DMPS et de 30mg d'ALA. Ce sont des doses élevées en relation aux mini-doses, mais toujours faibles par rapport aux doses que donnent les médecins tels que Mutter (250mg en intraveineuse), mais bon, c'est un médecin qui sait ce qu'il fait et qui peut surveiller son patient.

Cutler est également très méfiant vis-à-vis de la coriandre. Là aussi, il s'agit d'une plante "multi-tâches", puisqu'elle mobilise non seulement le mercure mais aussi l'aluminium qui accable tous nos organismes. Elle a par ailleurs d'autres effets secondaires très souhaitables comme la stimulation de la digestion et l'amélioration de la circulation sanguine, effets qu'on ne peut pas vraiment attribuer aux chélateurs chimiques qui sont tous plus ou moins une charge pour le foie. Klinghardt convient que la coriandre mobilise plus de métaux lourds qu'elle ne peut en transporter, mais contourne cette limitation en s'assurant que les intestins soient tapissés d'agents capables de fixer les toxines et de les escorter en sécurité par les selles. La solution est donc encore une fois l'inclusion de la phase III dans la stratégie de détox tout en s'assurant que la phase II, la conjugaison et le transport à travers les tissus, fonctionne de concert. Cela comporte un avantage majeur qui est celui de protéger les reins, puisqu'on évite ainsi l'élimination par les urines. Mais ceci sera abordé plus en détail dans mes prochains articles (La sagesse de notre corps et Intestin quand tu nous tiens).

J'ai alors remis en question l'utilité pratique de se restreindre à une définition simplement chimique pour distinguer les "vrais" des "faux" chélateur. Non seulement cette définition exclut les molécules chélatrices propres à notre corps, mais elle nous prive aussi de plantes formidables et évacue ainsi une expérience clinique longue d'une vingtaine d'années pour les médecins tels que Mutter, Mercola ou Klinghardt (et bien d'autres, que ce soit en Allemagne, en Autriche, en Suisse ou en Amérique).

Voici les principales raisons pour lesquelles je me détourne de ce protocole. Si en théorie sa méthode paraît géniale, elle base tout sur la demi-vie des chélateurs et leur définition chimique. Elle nous prive ainsi de plantes extrêmement puissantes et n'accorde pas la place méritée aux systèmes d'auto-détox du corps. Également, Cutler ne mentionne jamais la troisième phase de la détox du corps, à savoir les protéines de transport, qui se révèlent d'une importance capitale pour assurer la sortie via les intestins et ainsi protéger les reins.

Mais que mes intentions soient claires: je n'ai aucunement envie de discréditer le protocole Cutler qui a aidé et continue d'aider beaucoup de personnes. Je n'ai aucunement envie non plus de rentrer dans les luttes de chapelle qui font rage sur les forums. Pour ma part, l'expérience directe avec un protocole de chélation prime sur les arguments invoquant la théorie chimique et médicale. Chaque être humain est différent, chacun a son chemin et ses convictions et je souhaite que chacun puisse trouver la méthode qui lui apporte santé et guérison véritable. Mes expériences avec ce protocole et le chemin parcouru jusque-là m'ont amené tout naturellement à adopter les méthodes et les explications de Joachim Mutter, de Dietrich Klinghardt, de Chris Shade, de Joseph Mercola et d'autres pour de multiples raisons que j'exposerai par la suite. L'expérience me montrera si j'ai eu tort ou raison de leur accorder ma faveur.

Je voudrais insister aussi sur le fait que mes six premières rondes de chélation sous le protocole Cutler étaient couronnées d'un succès sensible. La rechute dont j'ai fait l'expérience après la septième et huitième ronde est certainement le résultat de doses trop élevées ou alors du réveil des micro-organismes pathogènes (plus de détails ici). Il faut savoir aussi que les rechutes ne sont pas du tout un indicateur d'échec pour un certain protocole. Elles nous montrent simplement que notre corps n'a pas encore fini de se débarrasser de tout le mercure, et plutôt que de se décourager, il faut redoubler de vigilance et continuer et penser aussi à traiter les parasites et autres microbes. C'est ce que je vais faire, mais non pas avec le protocole Cutler, pour les raisons que je viens d'expliquer. 

Mes six premières rondes et mes premières erreurs


Outre les chélateurs, le protocole Cutler préconise également une foultitude de compléments alimentaires pour soutenir le processus. Ce sont ces recommandations qui rendent ce protocole très onéreux, un défaut que partagent malheureusement toutes les méthodes que j'ai pu rencontrer jusque-là. Le DMSA et l'ALA ne sont pas très chers. Le DMPS n'est pas autorisé en France. Il est commercialisé sous le nom de Dimaval en Allemagne et en Autriche (58€ la boîte de 3 gélules de 100mg !!) et aussi aux Pays-Bas (JPS-Pharma) en générique et moins cher (120€ la boîte de 30 gélules de 250mg; Mercola déconseille le générique). Ce qui a lourdement pesé sur mon porte-monnaie étaient surtout les compléments alimentaires qui accompagnaient le protocole:
1. Vitamine C à haute dose
2. Vitamine E
3. Complexe de Vitamines B
4. Magnésium
5. Zinc
6. Molybdène (interdit à la vente en France, mais disponible via Internet)
7. Chardon Marie
8. Coenzyme Q10
9. huile de bourrache ou de lin ou autre source d'oméga 3
Ce sont là les recommandations minimum. Selon les symptômes pendant ou entre les chélations, le livre de Cutler conseille sur plusieurs pages les différentes choses à prendre, entre autres des médicaments à ordonnance.

J'ai commencé mon premier tour de chélation en vacances en Dordogne, en pleine campagne avec mes trois gélules de 100mg de DMPS que j'avais acheté à prix d'or dans une pharmacie autrichienne sur internet. J'ai scrupuleusement divisé ces 3 gélules en 9 gélules de 33mg chacune. Grâce à sa demi-vie de 8 heures, le DMPS me permettait de faire une nuit entière plutôt que de me réveiller toutes les trois heures pour prendre ma dose de DMPS et de réveiller ma co-vacancière.
Le premier jour s'est très bien passé. Mon état n'a pas empiré. Le deuxième jour, je voulais voir si l'ALA me faisait quelque effet. J'ai donc pris environ 20mg d'acide alpha-lipoïque le matin et trois heures plus tard. J'avais passé l'après-midi dans une bibliothèque équipée d'une borne WIFI. J'ai dû la quitter au bout de deux heures environ. Mon bras droit commençait à fourmiller et la moitié droite de mon visage à s'engourdir légèrement. Je me sentais autrement très mal, tendu, fiévreux, brumeux et émotionnellement très fragile. Je suis donc immédiatement sorti de la bibliothèque pour regagner ma chambre. La sensation d'engourdissement a duré une bonne demi-heure et m'a fait pas mal paniquer. J'ai décidé à ce moment-là d'arrêter la chélation et d'attendre de meilleures conditions. Je devais passer chaque jour plusieurs heures dans cette bibliothèque sous les ondes, et je me disais que chélation et WIFI ne font pas bon ménage.

Les conditions idéales m'attendaient quelques semaines plus tard chez mes parents en Normandie, en pleine campagne, où j'ai passé deux semaines loin du stress et des ondes électro-magnétiques. J'ai fait deux tours de chélation de quatre et de cinq jours pendant ses deux semaines. J'ai utilisé le DMSA cet fois, seul, sans l'ALA comme conseillé par Cutler. J'ai continué pendant toutes les grandes vacances (en introduisant l'ALA) de façon à ce que début septembre j'avais réussi à faire six ou sept rondes de chélation. Même si Cutler met en garde contre l'ALA et le recommande uniquement après avoir chélaté le milieu intercellulaire, je me suis senti assez confiant pour l'essayer, et à part quelques petits moments où mes symptômes se faisaient un peu plus sentir, j'avais l'impression de bien le supporter. D'ailleurs vers les derniers tours, je ne prenais quasiment plus de suppléments alimentaires, car avec ou sans, je ne voyais pas vraiment la différence. Peut-être parce que je mangeais beaucoup de fruits et légumes crus, des jus frais et de smoothies verts avec les plantes sauvages du jardin.

Puis début septembre, avec six ou sept rondes de chélation derrière moi, le premier succès se faisait sentir. J'avais l'impression de m'être retrouvé après une longue période d'absence "de moi-même". Cela peut paraître curieux, mais c'est ce que je n'arrêtais pas de me dire. Ma mémoire fonctionnait mieux, mon attention et ma concentration étaient revenus, une meilleure santé digestive, un meilleur teint, plus d'entrain, la créativité cessait de me faire faux bond, je sentais comme si un voile avait été levé. Quelque chose était plus clair en moi.

Le hic c'est que je ne suis pas vraiment sûr à quoi attribuer ce changement, puisqu'il coïncidait avec notre emménagement dans une maison de campagne loin des ondes de la téléphonie mobile. Nous avons alors quitté un appartement qui faisait face à une antenne relais. Rétrospectivement je pense que les deux circonstances étaient responsables de l'amélioration de mon état: la fin de mon sixième tour de chélation et vivre dans un nouvel environnement sans ondes. Cependant je me sentais déjà bien mieux durant la première semaine du mois de septembre, alors que nous dormions encore à l'appartement qui se situait face à une antenne relais, et où l'ordinateur captait douze signaux WIFI dont au moins cinq à plein pot. Vous ajoutez à cela les ondes des téléphones fixes sans fils de chaque voisin, plus les portables de chacun... je vous laisse imaginer la soupe.

Navigant sur les vagues de cette nouvelle forme retrouvée, j'ai délaissé la chélation pendant environ cinq ou six semaines. Le déménagement dans une maison à la campagne me prenait beaucoup de temps car des puces avaient élu domicile dans le parquet à l'étage pour ensuite ne trouver rien de mieux à faire que de voyager un peu partout dans la maison. Je ne le souhaite à personne ! J'ai alors fait quelque chose que regrette énormément: j'ai utilisé un insecticide, écologique et naturel certes, à base de pyrèthre, mais toxique néanmoins, que ce soit naturel ou artificiel. Je pense que cela a dû affecter mon organisme et mes deux chélations suivantes.

Je pense aussi avoir fait une erreur d'évaluation de mon véritable état. Je me suis convaincu que c'était l'effet cocktail entre les ondes et le mercure qui était responsable de la gravité de mes symptômes, mais que ma charge mercurielle ne devait finalement pas être aussi élevée que cela. N'étant désormais plus soumis aux ondes micro-pulsées dans ma maison, je pensais alors pouvoir rapidement finir ma chélation avec un dernier coup de massue. Pris d'un élan de témérité, j'ai continué avec de l'ALA seul à 60mg (Cutler affirme et parfois conseille cette possibilité) sur un week-end au cours duquel certains de mes symptômes repointaient le bout de leur nez, notamment les symptômes neurologiques. J'ai donc attendu les vacances de la Toussaint pour repartir en détox selon les règles de l'art, cette fois avec le DMPS générique commandé sur un site néerlandais du nom de jps-pharma et mélangé à de l'ALA à proportions égales: 80mg de DMPS et 50mg de l'ALA, dosage qui se révélera beaucoup trop élevé. Mon tour a duré 6 jours et a non seulement remis sur le tapis bon nombre de problèmes de santé, mais aussi flingué mes reins !

Les leçons tirées de cette expérience et la suite de mon chemin

Même si mon état de santé s'était dégradé à nouveau (fatigue invalidante, sinusite chronique, maux de gorge, faiblesse généralisée, problèmes de concentration et de mémoire), je dois néanmoins dire que depuis mes 8 rondes de détox sous le protocole Cutler, je ne suis plus jamais retombé aussi bas qu'auparavant. Ce sentiment de ne plus être moi-même est parti, cette chape de plomb, ce casque sans visière semble définitivement appartenir au passé. Mais j'avais endommagé mes reins avec des doses trop élevées et une façon de faire un peu trop audacieuse. Je dois donc avouer que je n'ai pas respecté le protocole Cutler, et on ne peut le rendre responsable pour cet échec.

Mais ce qui prenait l'apparence d'un échec, se révéla finalement comme une bénédiction déguisée, car j'ai ainsi trouvé la motivation nécessaire pour continuer à chercher une solution. Mes notions qui me restent de mes études de médecine chinoise m'ont bien fait comprendre que mes reins n'en pouvaient plus. J'ai donc cherché dans cette direction ce qui m'a amené à apprendre des choses passionnantes sur la détox en général, cela m'a permis d'ouvrir le champ d'investigation à toutes les toxines, puisque les chances sont minces pour que le mercure soit notre seul problème. En bref, j'ai pris la mesure de l'intoxication de nos organismes et j'ai aussi découvert des médecins qui proposaient des solutions éprouvées par leur expérience clinique et basées sur leur approche intégrative et holistique de la santé humaine. Ils m'ont offert une vision plus large qui inclût non seulement les métaux lourds, mais aussi toutes les autres toxines dont notamment l'aluminium et le glyphosate ainsi que les biotoxines des micro-organismes pathogènes qui aiment s'installer dans nos corps affaiblis par une intoxication chronique.

C'est ainsi que je suis tombé sur le docteur Dietrich Klinghardt dont je vais suivre les protocoles de santé qui ne sont pas vraiment des protocoles, mais tout un programme très varié et adapté à l'individu. J'ai aussi découvert Chris Shade, chimiste et docteur en sciences environnementales, spécialisé dans le mercure dans l'environnement. Gravement intoxiqué au mercure, il a lui aussi cherché à s'en sortir par ses propres recherches. Il est ainsi devenu spécialiste du système du glutathion. La première leçon que j'ai alors tirée de mon premier "échec" est exprimée en ces mots par Chris Shade:
"Le premier principe de sagesse est : ne soyez pas trop avide ! Commencez bas et augmentez petit-à-petit, car sinon vous essayez quelque chose, vous vous sentez bien pendant deux ou trois jours pour ensuite vous effondrer. Il est très tentant de penser que si un peu était bien, beaucoup sera mieux. Mais pour ces mécanismes biologiques, il y a des doses-seuil. Si vous dépassez ce seuil, le système s'emballera pour se débarrasser des toxines. Si vous n'avez pas préparé ce système, vous pouvez vous mettre en difficulté. La première chose dont il faut s'assurer, c'est un d'un bon fonctionnement des reins." (http://youtu.be/mrJv7ph3_jY?t=34s)
Il a bien dit "reins" ? En dévorant toutes les vidéos disponibles de Chris Shade sur internet, j'ai appris que mon problème était identique au sien. Il s'était lui aussi traité grâce au DMPS. Bien sûr, il ne l'a pas fait grâce à des mini-doses toutes les trois heures, mais grâce à des IV aux doses habituellement recommandées par les médecins (généralement 3mg par kg de poids corporel). Sa qualité de chimiste dans un département de faculté spécialisé dans le mercure environnemental lui a donné accès à des appareils de mesure qui lui permettaient de mesurer ses taux de mercure dans l'urine et les selles. Il s'étonnait de ne pas voir les taux de mercure grimper proportionnellement à l'augmentation de doses de DMPS. Par contre, son état empirait de jour en jour. Voici ce qu'il nous dit:
"Les chélateurs pharmaceutiques fixent les métaux et les éliminent par les reins. Il y a plusieurs problèmes avec les chélateurs pharmaceutiques. Le premier c'est que les reins sont très souvent l'organe le plus endommagé par la toxicité des métaux lourds et forcer davantage de métaux lourds à travers les reins est donc contre-indiqué. Ou alors les reins ne sont pas capable de faire face et d'éliminer les métaux, ce qui entraîne une toxicité de rétention et les métaux sont redistribués. Un autre problème c'est que ces chélateurs sont eux-mêmes toxiques pour le foie. Il faut donc surveiller les enzymes du foie pendant leur administration.
Si maintenant vous vous demandez pourquoi une personne a commencé par accumuler des métaux lourds, c'était parce que son système naturel ne fonctionnait pas. Donc pour me débarrasser de la toxicité mercurielle due à mes dix-sept amalgames, j'ai commencé d'abord par me traiter avec ces chélateurs pharmaceutiques. Mais malgré cela, j'ai remarqué que le mercure ne sortait pas dans l'urine comme il était supposé de le faire et mon état de santé empirait.
C'est pour cette raison que j'ai tourné mon attention vers le fonctionnement du système naturel. J'ai alors réalisé que je pouvais augmenter et amplifier le système naturel pour que le corps se débarrasse du mercure naturellement et ainsi guérir de tous les problèmes de santé que j'avais développés. J'ai ensuite constaté que je n'étais pas seulement en train de me débarrasser du mercure, mais d'une foultitude d'autres toxines comme les organochlorés, les pesticides et herbicides, et les autres métaux lourds comme le plomb, l'arsenic et le cadmium.
En stimulant la détoxification naturelle du corps, on se débarrasse en fait de tout un tas de différentes toxines en utilisant un système central d'antioxydants. Ainsi on inverse en même temps le stress oxydatif du corps." (https://www.youtube.com/watch?v=d8NjxkztGn0)
J'ai ensuite appris que Klinghardt et Shade se connaissaient et que Klinghardt avait adopté un de ses produits: la microsilice (Microsilica ou Metal Sweep sur biopure.eu). Leurs approches sont fascinantes, parfaitement complémentaires et s'adressent à toute la palette de toxines de la soupe, y compris les ondes des technologies connectées. Klinghardt est spécialiste des maladies chroniques et inclut dans ses outils de traitement les parasites (vers, lyme, microbiote), l'épigénétique, les moisissures et les facteurs psychologiques.

Voilà l'orientation qu'ont pris mes recherches. Le voyage s'annonce enrichissant et j'espère que chacun pourra y trouver guérison et santé.

15 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,

Merci pour ce blog , toute aide est la bienvenue sur le chemin laborieux de la détox . J'avais il y a 3 ans 90 mg de mercure / g de creatinine et une fatigue à dormir 22 heures/24.
en résumé : 1ere etape selon le Dt mélét : 8 Iv de DMPS et apres les 3 premiesr la dépose de mes almalgammes , à raison de 1 / mois. Au bout de 8 Iv je suis devenue allergique. J'ai alors passé des semaines à lire tt ce qui se disait sur le sujet soit en francais soit sur les forums américains klinghardt, Clarck Cutler,Moritz etc Je me suis tournée vers le protocole Cutler mais encore moins dosé: DMSA dosé entre 1 et 6,5 pendant un an et introduction ALA dosé entre 1 et 6,5 pendant encore un an
( les doses que vous avez pris ne sont pas représentatives de Cutler , bcq trop elevées ). Parallèlement à cela j'ai aussi introduit des périodes pour soutenir le foie, de Andréas Moritz sur le nettoyage du foie ( 4 fois) , mais aussi en plus tisanes de romarin artichauds, choleodoron, massage du foie à l'huile d'olive, cuillère d'huile d'olive et citron le matin He de romarin, Citrus, Desmopar etc
et aussi je mange pas mal de coriandre et je viens de faire une cure He d'ail etc . Tout ca pour dire que on peut parfaitement combiner les 2. Mon taux en extra cellulaire a baissé en un an à 12 mg de mercure c'et à dire que avec les Iv mais la difficulté c'est de sortir le mercure du cerveau en milieu extra cellulaire et je ne sais pas si l'ala n'est pas indispensable ? je ne sais pas , suis ouverte. Jusqu'à present je n'ai pas pris de chlorella , je vais en acheter celle qui est cultivée en allemagne ds des tubes de verre car le danger est que elle chelate aussi la pollution environnementale et peut etre toxique . je ne sais pas si elle passe la barriere du milieu intracellulaire ? je temoigne pour aider aussi , je vais beaucoup mieux , rien à voir, je peux faire de la rando et pleins de choses mais j'ai des rechutes de redépose parfois qui me traduisent que je ne suis pas encore arrivée au bout du chemin . amicalement VM

Yggdrasill a dit…

Chère VM

Merci beaucoup d'avoir pris la peine de partager votre expérience. Oui, je suis d'accord avec vous: on peut tout à fait mélanger les approches contrairement à ce qu'affirment certains puristes. Vous avez raison aussi de souligner que mes doses n'étaient effectivement pas représentatives du protocole Cutler, ce que je rappelle d'ailleurs dans cet article. Je suis ravi que le protocole Cutler ait pu vous aider et que vous ayez pu trouver votre propre association toute personnelle de remèdes grâce à vos recherches. C'est ce que nous devrions faire tous: prendre notre santé en main grâce au savoir, à nos propres recherches approfondies, à une bonne dose de curiosité, de bon sens et de volonté d'expérimenter. Bravo.
En ce qui concerne l'approche de Cutler, je la trouve trop restrictive et ne correspond pas à la vision de ce blog puisque son approche reste cantonné à la détoxification des métaux lourds seuls. Il n'aborde pas les autres toxines tels que le glyphosate, l'aluminium et les toxines relâchées par nos parasites. Il ne parle d'ailleurs pas de parasites tout court et encore moins de blocages émotionnels. Le docteur Klinghardt, au-delà d'une simple détoxification, propose une guérison et un mode de vie autour de la santé qui correspond plus à ma vision des choses.
Merci encore d'avoir partagé et bonne continuation.

Gilles

Anonyme a dit…

Bonjour, je suis maman d'un adolescent TED de 14 ans. Intoxiqué à l'aluminium, mercure, plomb, cadmium et argent. Depuis 18 mois je cherche comment le désintoxiquer progressivement. J'ai longtemps cherché un médecin capable de nous accompagner mais en vain. Je souhaite approcher le Dr Klinghardt depuis des mois mais sans succès ou quelqu'un d'autre en France qui a la même approche holistique que lui. Connaissez-vous ? Par avance je vous en remercie. Je précise que je suis naturopathe et qu'il est sans gluten depuis 18 mois, nous avons aussi été suivi par le réseau chronimed pour des bactéries, mais son foie ne suit pas toutes les salves d'antibiotiques nécessaires. Vers qui puis-je me retourner. Merci beaucoup.

Unknown a dit…

Bonjour,

J'ai lu votre article, je le trouve très intéressant.
Je suis intoxiqué au mercure avec candidose ... je souhaiterai savoir où vous en êtes sûr votre détox? Car votre approche me correspond tout à fait de manière holistique. La chlorella a fonctionné ?
Merci de votre retour
Emilie

Unknown a dit…

Bonjour
Je suis en train de démarrer un traitement pour évacuer les métaux lourds par la sauna sec ...Procédure à prendre avec précaution car la.chaleur intensive peut engendrer de graves problèmes pour les personnes ayant des problèmes de coeur ..
Protocole suivant un certain Hubbard qui a fait ses preuves ...
Il faut faire un mélange de vitamine B3 huile chargée en Omega 3 et sels minéraux ..
Pendant 1a 3 semaines tous les jours si possible et plusieurs séances de sauna alternées avec repos etc etc..
Le seul pouvant à mon avis éradiquer le phénomènes de tous les polluants accumulés durant une vie..
Salutations

Anonyme a dit…

Bonjour est-ce que vous vous êtes fait enlever vos 17 amalgames avant d'effectuer ces traitements car je souhaite me desintoxiquer de tout ce mercure causé par mes amalgame mais je ne sais pas et si avant de commencer une détox il faudrait que je les enlève et connaissez-vous des médecins holistiques ou autre avec une méthode en France pour se desintoxiquer de tout ce Mercure merci infiniment pour votre réponse

Anonyme a dit…

Bonjour avez-vous une réponse où avez-vous trouvé un médecin holistique qui peuvent traiter contre le mercure merci de votre réponse

Anonyme a dit…

Oui je souhaiterais bien un conseil également mon fils est tsa et à 4 ans et demi

Anonyme a dit…

La première chose à faire est de se débarrasser des amalgames, une par une, avec un bon protocole de sécurité avant d' entreprendre une méthode de detox avec des quelateurs.

STEFEN a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
STEFEN a dit…

Ya un gars un peu chelou sur YT qui s'appelle Steeve Julius [HolisticVegan] et qui a fait une série de vidéos sur la Chélation des Métaux Lourds ...sa position est entre le Dr. Klinghardt, Chris Shade & Hulda Clark... il conseille d'adopter d'abord une réforme alimentaire grace a un régime 90% Raw Vegan pendant 6 mois/1 an puis d'enclencher doucement la ML Detox avec de la Chlorella, OptiMSM, Camu-camu (vit.C) et Zeolite+Psyllium + un tas d'autres trucs (antioxydants,jus de legumes,soupe d'algues,etc) -- A checker pour ceux qui veulent avoir une approche plus douce et safe du sujet -- Pas besoin d'enlever ces amalgames avant de commencer une chélation, c completement faux car cela peut agraver la situation si c mal fait a savoir par un dentiste classique du système de néo nazis actuel ...l'urgence c de remettre en marche les systèmes de détoxification du corps et du foie donc réforme alimentaire + complémentation naturelle adaptée

Delphes a dit…

A force de fouiller, Bingo!
Simple, pas cher, super-efficace pour booster le glutathion, utilisé pour le traitement contre la mucoviscidose mais passé sous silence par ailleurs...
Detoxication des métaux lourds + immunité


Plein d'autres conseils précis sous la plume de "Josybe"

Bonne santé à tous, prenez soin de votre holothurie préférée, c'est elle qu'il s'agit de câliner

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http://www.acseipica.fr/forum/viewtopic.php?t=76

Re: Piste pour l'élimination de l'Aluminium fixé dans nos corps

Messagepar josybe » lun. 28 sept. 2015 00:33



ET POUR LES POUMONS, VOIE D'ENTRÉE DE L'ALU DES CHEMTRAILS ?
Même traitement.
Avec en plus un traitement au SÉLÉNIUM, par AÉROSOL, 1 fois par jour, 20 mn après la vit C :

vous louez un aérosol pneumatique en pharmacie (ordonnance possible), mais ne prêtez aucune attention à ce que vous dit ou vous propose la pharmacie = vous louez l'appareil, et c'est tout. Vous achetez aussi des boites d'oligosol de sélénium, JAMAIS de granions.

Vous faites fonctionner l'aérosol pneumatique (jamais d'ultrasons) avec 1 oligosol de Sélénium (labcatal), puis au bout de quelques jours 2 oligosols, puis bien plus tard, 3 oligosols de sélénium : durée 12 à 18 mn, avec un masque.
C'est parfois exceptionnel sur la respiration.

Le traitement est triple :
-- nettoyage des poumons des métaux lourds et surtout du mercure
-- fabrication dans les poumons de beaucoup de Gluthation (système de défense majeur)
-- fabrication dans tous l'organisme de davantage de Gluthation.
Certains asthmes ont été guéris ainsi en 3 semaines.
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Pau a dit…

Merci pour cet article qui éclaire un peu mon chemin. Entre touces ces méthodes, tous ces spécialistes qui ont chacun leur propre opinion, c'est difficile de savoir quoi faire. Rétrospectivement, que penses-tu des methodes que tu as appliqué ? Que me conseillerais tu ?

aida a dit…

Bonsoir,
Je constate que personne ne parle de l'empoisonnement par les filaments libérés par les chemtrails...
La chélation est-elle la même aue pour le métaux lourds?
merci de votre réponse.
Aida

zapp a dit…

Bonjour
Vous avez mal lu le livre sur la partie mercure.
Cutler dit que le mercure ne sort pas seul UNIQUEMENT pour le cerveau.

Pour le M. Cité qui dit que si le mercure ne sortait pas nous serions tous morts je dis ceci:
1: plus longtemps le mercure reste , plus il fait de dégâts. C'est vrai qu'au bout de 20 ans le corps se débarrasse du mercure du tissu non cérébral (dépend de la quantité).
2- on peut ne pas mourir mais être neuropsychologiquement très malade. Avoir Alzheimer ou parkinson est ce une vie? A vous de voir.

Enfin suivant le génome de chacun il (elle) ou pas.
Mais le mercure du cerveau ne sort pas seul. Et pour ne pas en rajouter il faut l'éliminer des autres tissus (redistribution) et éviter l'exposition.

Tawayya