vendredi 10 avril 2015

2. Calmer l'inflammation

Grâce aux fixateurs nous avons désormais commencé à calmer l'inflammation chronique des intestins et même déchargé notre organisme des métaux lourds en circulation. Au bout de deux mois de Metal Sweep, je constate déjà quelques effets très positifs chez moi. J'ai remarqué par exemple que, malgré le fait de passer le plus clair de mon temps devant l'ordinateur, je n'ai aucun signe avant-coureur de burn-out alors que cela fait trois ans de suite qu'au début du printemps m'attendait un joli burn-out carabiné au coin de la rue. Jusqu'à présent: ni de burn-out, ni de fatigue chronique, ni cette impression de faiblesse, de creux dans les reins que j'ai toujours sentis responsables de mes burn-out. Ma résistance au stress s'est également améliorée. Par contre j'ai toujours un certain degré de brouillard mental, quelques difficultés de concentration et d'attention et des moments d'apathie.

Voici ce que nous allons voir dans cet article:
  1. Expériences personnelles
  2. L'inflammation n'est pas l'ennemie
  3. Les causes de l'inflammation
  4. Les remèdes
  5. Résumé

Expériences personnelles


Les effets positifs que je ressens depuis deux mois reflètent exactement les bienfaits d'un fixateur intestinal: mes intestins sont en meilleure santé et mes reins plus solides! Il est donc effectivement vrai que l'on peut reposer et décharger ses reins en routant les toxines vers les intestins grâce à la présence d'un bon fixateur ce qui ouvre la voie des selles pour les toxines plutôt que la voie des urines. J'ai donc réellement constaté sur moi-même l'efficacité d'un bon fixateur qui fait d'une pierre trois coups. J'ai également constaté qu'après seulement deux ou trois semaines de Metal Sweep, je ne réagissais plus autant au gluten quand j'en mangeais. Ce n'est pas pour cela que j'ai recommencé à me goinfrer de pain, mais c'est pour moi un signe que l'hypersensibilité et la perméabilité de mes intestins s'est résorbée.

Cela me pose aussi question. Pourquoi tout d'un coup le monde entier se met à éviter le gluten ? On peut exclure le simple phénomène de mode, puisque beaucoup de personnes qui se lancent dans une période d'essai sans gluten (d'au moins un mois), voient effectivement leur état de santé s'améliorer: plus d'énergie, moins de fatigue après les repas, amélioration de l'humeur, rémissions de dépressions légères, le colon irritable se calme, moins de ballonnements et la liste et longue car chacun réagit différemment. L'histoire se répète avec les laitages: disparition d'allergies, d'éruptions cutanées, meilleure digestion, perte de quelques kilos superflus etc. Comment se fait-il que des aliments qui constituent la base de notre alimentation depuis des millénaires, soudainement, sans crier gare, commencent à se retourner contre nous ?

Juste retour de bâton? La vengeance peut-être? Vengeance du blé pour l'avoir maltraité à coup de traitements hormonaux pour raccourcir les tiges, vengeance pour en avoir fait un monstre en gluten grâce aux croisements (le blé d'aujourd'hui contient bien plus de gluten que les variétés ancestrales). Vengeance des bovins pour les avoir mutées en turbo-vaches shootées aux hormones de croissance et aux antibiotiques ?

Peut-être qu'on pourrait reformuler la question en se demandant ce qui a changé pour que je supporte à nouveau le gluten ? Voici ce qui a changé dans ma vie et dans mon environnement immédiat:
  • J'ai fait 8 tours de chélation avec le protocole Cutler. Ces huit tours ont certainement contribué à alléger la charge en métaux lourds et en mercure de mon milieu extracellulaire. Je doute cependant fort d'avoir réussi ainsi à décharger mes cellules ou le cerveau.
  • Nous avons déménagé d'un appartement dans lequel mon ordinateur captait douze signaux Wifi, dont 6 à pleine puissance, et où nous regardait vivre une jolie antenne relais en face de la résidence pour nous installer dans une maison de campagne dans laquelle on ne capte quasiment pas les opérateurs de téléphonie mobile.
  • J'ai commencé le Metal Sweep il y a trois mois, en décembre à raison de 2 doses par jour pendant deux semaines, une pause de presque deux semaines, puis une dose le soir pendant deux mois.
  • A côté de cela je me suis soigné avec
    • du jus d'Aloé véra
    • du Ganoderma (appelé aussi Reishi à raison de 2g par jour, pendant deux semaines, une pause de deux semaines, puis rebelote)
    • j'ai aussi essayé le Cordyceps pendant 2 semaines.
    • Et j'ai bu un litre par jour d'une eau améliorée: eau de source faiblement minéralisée (Volcania, Volvic, Montroucous) + électrolytes + eau de Quinton + Aloé véra + un médicament homéopathique (Homeo K.Water) qui favorise l'absorption des minéraux et régule la diurèse pour ne pas perdre les minéraux par les urines. J'y ai aussi ajouté parfois du magnésium en solution liquide (de chez Oligosol).
Ces changements en apparence disparates ont tous un facteur en commun: ils contribuent à réduire l'état d'inflammation chronique de l'organisme! L'Aloé véra et le Metal Sweep ciblent particulièrement l'inflammation des intestins, les autres ont des actions anti-oxydantes et reminéralisantes ce qui aide également à réduire l'inflammation. L'eau améliorée sert aussi à soigner les reins.


L'inflammation n'est pas l'ennemie


L'inflammation est d'abord une réaction saine et nécessaire du corps et agit comme un système d'alarme dès que nos tissus sont mis en danger par des intrus tels que les bactéries ou les virus ou par des dégâts liés à l'excès de radicaux libres qui endommagent les membranes cellulaires. Il n'y aurait pas de régénération des tissus sans inflammation qui sonne l'alerte pour que les systèmes de défense viennent faire leur travail de réparation. L'inflammation ne cause donc pas les dégâts, mais fait savoir aux systèmes de défense où se situe l'incendie pour que l'immunité sache où et comment agir. Donc dès que nos tissus sont en danger, l'inflammation sonne l'alerte.


Si nous nous blessons ou souffrons d'une infection, l'inflammation nous protège et nous guérit à travers une série de réaction chimiques. Les globules blanc et d'autres substances sont envoyées à l'endroit concerné pour combattre les corps étrangers. Les principaux signes visibles et sensibles de l'inflammation sont
  • la rougeur
  • la chaleur
  • la douleur
  • le gonflement
  • perte de mouvement et de fonction
Si l'inflammation devient chronique, elle concourt peu à peu à une perte de fonction de l'organe ou des tissus concernés. C'est à ce moment que les symptômes de l'inflammation aiguë cèdent à des symptômes plutôt discrets, voire silencieux de l'inflammation chronique. Si la douleur réapparaît pendant un traitement efficace contre l'inflammation chronique, on peut en déduire que le processus inflammatoire a été partiellement inversé et que la régénération reprend ses droits. La disparition de la douleur peut donc signifier deux choses:
  1. soit l'inflammation est devenue chronique
  2. soit la cause de la douleur, l'inflammation aïgue, a été éliminée.

Les causes de l'inflammation


Un certain niveau d'inflammation dans notre organisme est donc tout simplement nécessaire pour que le système immunitaire reste aux aguets et nous protège. Dans notre monde pollué cependant, la réponse inflammatoire dégénère et devient chronique. Dans l'article "La sagesse de notre corps" nous avons déjà abordé quelques mécanismes physiologiques qui contribuent à l'inflammation chronique. Nous avons vu comment les toxines causent l'inflammation de la membrane cellulaire ce qui enclenche alors un processus inflammatoire chronique à l'origine de nombre de maladies auto-immunes, dégénératives et chroniques.

Le docteur Klinghardt ne parle pas tellement d'inflammation et s'il en fait mention, il ne la traite jamais comme un sujet à part, puisque l'inflammation n'est pas une maladie en soi mais la réaction de l'organisme à des substances étrangères, comme les toxines ou les microbes:
"Les microbes utilisent leur biotoxines pour établir leur territoire par rapport à d'autres bactéries et microbes, et pour changer leur hôte en un milieu favorable. Ces biotoxines sont sécrétées par les parasites dans nos intestins, par les spirochètes de lyme, par les moisissures et les mycoplasmes. Tout ce qui vit en nous sécrète des biotoxines dans notre système qui d'un côté régule à la baisse certains aspects de notre système immunitaire, mais de l'autre côté endommage notre système vasculaire, la rétine, les cellules du cerveau et les reins. Notre système est alors constamment occupé à éliminer ces biotoxines. Malheureusement leurs voies d'élimination sont aussi celles que notre corps utilise pour détoxifier le mercure, l'aluminium, les insecticides, les pesticides, le round up etc. Tout passe à travers le même goulot. Si les voies de détox sont encombrées par les toxines exogènes faites par l'Homme, le corps a du mal à éliminer en même temps les toxines faites par les microbes en nous. C'est à ce moment-là que les microbes prennent le dessus dans notre système. Ils influent alors sur nos émotions, nos sentiments, nos envies de nourriture, sur le métabolisme et le système immunitaire. La maladie chronique s'installe.
Le cerveau est toujours parmi les premiers à exprimer la présence des microbes. Ils n'ont pas besoin pour cela de se loger dans le cerveau, il suffit qu'un microbe vive dans le tissu conjonctif et que ses biotoxines voyagent à travers la circulation sanguine jusque dans le cerveau (les ondes de la téléphonie mobile ouvrent la barrière hémato-encéphalique, NDT) où ils induisent des réponses inflammatoires ou d'autres changement." (in Crisis of the Brain by Dr. Klinghardt)
Ainsi l'inflammation chronique prend également sa place dans la triade de la détoxification:
"Dans ma pratique clinique j'ai pu observer les corrélations suivantes: C'est dans les compartiments du corps déjà affaiblis par d'autres facteurs que les infections et résidus d'anciennes infections préfèrent s'installer. Par un affaiblissement progressif du système immunitaire, par une irrigation sanguine de plus en plus insuffisante et par un métabolisme cellulaire défaillant, le système immunitaire finit par ne plus reconnaître ni combattre les micro-organismes et leur métabolites qui sont des biotoxines neurotoxiques.
Ce phénomène a souvent pour origine des conflits émotionnels non-résolus. Si le stress psychologique se prolonge, ce sont justement les mécanismes que je viens de décrire qui se mettent en place dans des zones cibles du corps. C'est dans ces zones que les métaux et les autres toxines environnementales s'accumulent en premier ce qui compromet davantage le métabolisme. Les micro-organismes et leur résidus préfèrent également ces mêmes zones."
Quels sont donc ces facteurs qui peuvent affaiblir le corps au point de déclencher une inflammation chronique et d'entamer le processus décrit par Klinghardt ? Ils sont en effet tellement multiples que le docteur Jack Tips se simplifie la vie en affirmant:
"Ce qui est à l'origine de cette propension à l'inflammation de nos organismes modernes, est simplement la vie au XXIe siècle."
Il poursuit néanmoins avec une liste assez détaillée pour montrer comment "vivre au XXIe siècle" enflamme nos organismes. Cette liste se lit en même temps comme un mode d'emploi de ce qu'il faut éviter:
  • Pollution et toxicité extérieure
    • pollution de l'air et de l'eau – des milliers de substances xénobiotiques sont dispersées en continu dans l'air et déversées dans l'eau.
    • pesticides, fongicides, herbicides, dont bien sûr le glyphosate (RoundUp)
    • détergents et produits de nettoyage ménagers comme l'ammoniaque, les nettoyants caustiques pour les fours, les produits pour le nettoyage à sec...
    • radiation non-ionisante: téléphone portable, WiFi, téléphones sans fil (DECT), babyphones, bluetooth. Que ce soit Klinghardt, Mercola, Mutter ou Tips, ils insistent lourdement sur ce facteur pathogène à chaque interview et dans chaque article peu importe le sujet. Ils reviennent constamment dessus. Klinghardt quant à lui ne commence aucune thérapie sans prendre au préalable des mesures de stress électromagnétique dans le domicile du patient et notamment dans sa chambre à coucher. Il dit que pour certains patients le simple fait de bannir ces ondes de la maison constitue en lui-même un acte thérapeutique suffisant pour guérir le patient.
    • radiation ionisante: radios, scanneurs des aéroports,...
    • pollution électro-magnétique: électricité sale, stress géopathique, ...
    • métaux lourds: mercure (amalgames dentaires, poissons en fin de chaîne alimentaire, certains vaccins), cadmium, arsenic, plomb, aluminium etc.
    • substances chimiques industrielles: selon Fabrice Nicolino "des dizaines de millions de substances contenues dans d'innombrables produits d'usage courant: tuyaux, sacs, électroménager, ameublement, agriculture, sports, jouets, automobiles, vêtements, et tant d'autres applications qu'aucune liste n'en viendrait à bout." (Huffington Post)
    • matériaux de construction: formaldéhyde, arsenic, diluants pour peinture, colles, ...
    • vaccinations: contiennent de l'aluminium, des adjuvants toxiques et parfois du mercure sous forme d'éthylmercure, la forme la plus toxique du mercure car elle est absorbée à 100% et se retrouve rapidement dans le système nerveux central et le cerveau.
    • additifs alimentaires: plusieurs centaines dont certains sont hyper-inflammatoires
    • aliments OGM: une étude sur les porcs a montré une réponse inflammatoire significative au soja et maïs génétiquement modifiés.
  • Causes intérieures
    • micro-organismes: parasites, bactéries, virus, levures (candida) moisissures qui font les dégâts mis en lumière dans la citation de Klinghardt plus haut.
    • régime alimentaire: alcool, cigarette, fast food, aliments raffinés et transformés industriellement vidés de leurs nutriments, alimentation riche en sucres et glucides manger trop raffiné, manger trop et manger sans avoir faim, surpoids/obésité, caféine en excès
    • ratio oméga 6 - oméga 3 - graisses saturées: dans notre alimentation industrielle et moderne les oméga 6 sont trop souvent sur-représentés et les graisses saturées bannies. Il nous faut les trois types de graisses dans des ratios équilibrés.
    • mauvaise circulation: manque de sport et d'activité physique, sédentarité
    • stress chronique
    • attitudes: n'oublions pas que presque tout ce qui vient d'être listé est le fruit d'actions humaines sans lesquelles il n'y aurait ni pollution, ni OGM, ni additifs alimentaires toxiques. Ces actions sont le fruit d'une certaine tournure d'esprit, d'une certaine mentalité et aussi d'une certaine ignorance des lois de la nature (ou plutôt d'une ignorance certaine de ces lois). Et comment des attitudes et idées toxiques pourront-elles jamais engendrer autre chose qu'un monde malade?

Toute cette pollution n'entrave pas seulement les mécanismes d'homéostasie de notre propre organisme, c'est-à-dire sa tendance naturelle à retrouver l'équilibre, mais affectent également les micro-organismes, bactéries et virus qui vivent en nous. Certains de ces microbes ont vécu avec nous depuis des milliers d'années sans poser des problèmes majeurs. Klinghardt insiste même sur le service qu'ils nous ont rendu et nous rendent toujours en débarrassant notre organisme d'une partie des toxines qu'ils fixent alors dans leur propre système. Ils ne sont pas nos ennemis, mais plutôt l'indicateur d'un environnement chaque jour un peu plus toxique. Alors pourquoi depuis une vingtaine d'années, leur présence nous rend-elle de plus en plus malade? Klinghardt explique non sans humour que nos microbes sont "malheureux" et nous le font savoir. Ils réagissent notamment aux ondes électro-magnétiques et micro-ondes pulsées des technologies connectées, qu'ils perçoivent comme un stress. Mais pensant que ce stress provient du milieu de leur hôte, ils essaient d'arranger ce milieu à leur avantage en sécrétant certaines substances qui visent à inhiber notre système immunitaire.

Nous voyons donc que toxines, pollution, parasites, microbes, conflits émotionnels non-résolus et inflammation chronique se tiennent tous la main dans la ronde de nos maladies chroniques. La tentative de supprimer l'inflammation à grands coups d'anti-inflammatoires est vouée d'emblée à l'échec si on ne traite pas la cause profonde de cette inflammation: les toxines, les parasites et microbes tout en travaillant en même temps sur nos conflits émotionnels non-résolus, nos attitudes et schémas mentaux limitatifs.

Mais il faut quand même s'occuper de cette inflammation au cours des programmes de détox et de déparasitage, notamment de l'inflammation induite par les dégâts des radicaux libres et de l'inflammation intestinale puisque:
"Lorsque l'intestin va mal, la barrière hémato-encéphalique va mal." Klinghardt conference 2013. ("As the gut goes, so goes the blood-brain-barrier."


Remèdes à l'inflammation chronique


Soigner l'inflammation commence dans les intestins! Inflammation, intestin perméable ou syndrome du colon irritable sont intimement liés. De plus, une muqueuse intestinale enflammée diminue l'assimilation des substances actives des plantes et remèdes.

Avant de parler de remèdes particuliers, voici ce que nous pouvons intégrer à notre style de vie pour inverser l'inflammation, notamment des intestins:
  1. le geste le plus important: s'exposer le moins possible aux téléphones portables, téléphones fixes sans fil (DECT), le WIFI et le Bluetooth. Je parle de l'importance de ce simple geste de protection dans plusieurs articles non seulement parce que ces ondes m'affectent sensiblement, mais aussi et surtout parce que Klinghardt affirme sans détours et continuellement qu'un patient qui ne s'extrait pas de ces ondes à la maison affaiblit considérablement ses chances de guérir.
  2. découvrir, puis éliminer tous les aliments allergènes. (Je conseillerais à tout le monde de faire un essai de suppression du gluten et des laitages d'au moins 4 semaines. Certains, tout comme moi, auront peut-être de bonnes surprises...)
  3. améliorer sa digestion:
    • mâcher, mastiquer, mâcher, mastiquer, mâcher ...
    • manger dans le calme et en conscience
  4. réduire le stress
  5. bien dormir (Klinhardt propose 5 capsules d'Ecklonia Cava avant le coucher pour favoriser le sommeil delta. Cette algue a en plus des vertus de fixateur intestinal)
  6. pratiquer le jeûne intermittent à la Mercola (Je ne le ferais pas sans un bon fixateur à bord; j'en parlerai en détail plus tard puisque j'en ai moi-même constaté les avantages.) Pour faire court, il s'agit simplement de:
    • soit réduire le bol alimentaire à 500/600 kcal par jour deux jours consécutifs par semaine
    • soit de ne manger que sur une plage horaire de 7 ou 8 heures par jour, par exemple manger entre 6h et 13h puis jeûner jusqu'au lendemain matin à 6h.)
  7. donner la part belle à certaines herbes en cuisine:
    • thym, romarin, gingembre et clous de girofle
  8. éviter d'être assis ou inactif pendant de longues périodes. S'aérer ou bouger un peu toutes les quinze ou trente minutes (quelques étirements, quelques pompes, génuflexions ou autre)
  9. il paraît que l'air à l'intérieur de nos habitations est encore plus pollué que l'air extérieur, puisque les nombreuses colles, traitements pour le bois, matériaux de construction, traitements des textiles émanent tous des vapeurs toxiques. J'ai donc décoré mon intérieur de jolies plantes connues pour purifier l'air.
Voici les plantes, remèdes et substances que nous pouvons ajouter à notre prétox pour soigner l'inflammation intestinale et l'inflammation chronique en général
  1. Jus d'Aloé Véra: c'est mon produit préféré. Elle a des vertus prébiotiques et concourt à améliorer l'assimilation des autres plantes et substances que nous allons utiliser. Par ailleurs elle contient du MSM (méthyl sulfonyl méthane) qui relance le cycle de la sulfatation dans le corps et joue un rôle important dans la détox des métaux. C'est pour cela que l'Aloé Véra peut provoquer une légère réaction de détox. Mais je l'utilise ici principalement pour panser l'intestin et me débarrasser de certains parasites intestinaux.
    Je l'ajoute à l'eau améliorée que je bois au cours de la journée (1,5 litres d'eau de source faiblement minéralisée mais assez riche en silice + électrolytes (Matrix Electrolyte de chez Biopure) + 3 à 4 cuillères à soupe d'eau de Quinton + 3 cuillères à soupe d'Aloé Véra, parfois un peu plus). Cette eau a aussi pour fonction de reminéraliser les cellules.
  2. Légumes et aliments lactofermentés: à condition qu'ils soient fait maison, puisque les produits lactofermentés industriels sont pasteurisés et perdent de ce fait une grande partie de leurs avantages. Voici une vidéo pratique en anglais, mais les images parlent d'elles-mêmes. Les aliments lactofermentés à l'ancienne sont des mines d'or pour la santé:
    • Le processus de fermentation développe de nouveaux nutriments comme la vitamine K2, des vitamines du groupe B et d'autres.
    • action probiotique: la flore intestinale est re-ensemencée ce qui relance le système immunitaire.
    • Mercola affirme même que les bactéries qui se développent pendant la fermentation auraient de grandes capacités à débarrasser l'intestin de toxines et de métaux lourds.
    • La richesse en bonnes bactéries d'un aliment lactofermenté à l'ancienne est bien plus importante que dans tout complément probiotique qu'on ne pourra jamais acheter.
  3. Mélange Schliebusch [chli:bouche] Ce mélange figure en prétox dans le protocle Lyme du docteur Klinghardt. Il sert à casser et résorber les biofilms intestinaux dans lesquels se cachent et vivent les microbes qui empêchent l'assimilation des nutriments et des remèdes. Ce mélange est à prendre une fois par jour pendant six semaines avant de procéder à la détox. J'ai déjà commencé avec la base de ce mélange, à savoir:
         * 1 càc bombé d'argile verte
         * 1 càs de Psyllium (ou autres substance riche en fibres)
    Le mélange Schliebusch ajoute à l'argile et au Psyllium les plantes suivantes:
         * de la propolis verte (idéalement du Brésil)
         * des graines de lin
         * de la pectine de pomme
         * de la poudre de 7 plantes d'Heidelberger
            - vermouth/absinthe (Artemisia absinthium)
            - achillée millefeuille (Achillea millefolium)
            - Genévrier commun (Juniperus communis)
            - anis (Pimpinella anisum)
            - fenouil (Foeniculum vulgare)
            - carvi (Carum carvi)
            - Boucage saxifrage (Pimpinella saxifraga)
    Le mélange de 7 plantes a été composé par le botaniste et naturopathe allemand Bertrand Heidelberger au 19e siècle dans le but de nettoyer le sang et de réguler les muqueuses en favorisant la production de mucus pour fixer corps étrangers et toxines et en permettant le drainage des vieilles mucosités. C'est donc un mélange parfait pour la prétox. Malheureusement je n'ai pas encore trouvé de la pectine de pomme, ni du boucage. Si quelqu'un sait où en trouver, faites-moi signe! 
  4. CurcuSyn: c'est une préparation de chez Biopure, composée de curcuma, gingembre, poivre noire et de racines de mahonia. Je l'ai acheté, mais je vais attendre la détox en phase ON pour l'essayer puisque Klinghardt explique qu'il s'est rendu compte que la curcumine associée aux autres plantes du CurcuSyn excelle dans la détox du mercure et du plomb du milieu intracellulaire. Son utilisation de ce produit qui était intialement prévu pour lutter contre le cancer et l'inflammation a alors glissé vers la détox. Il faut ajouter que cette association est aussi un anti-microbien puissant.

Résumé


Voici ce en quoi consiste notre phase de prétox jusqu'ici:
  1. nous avons choisi un fixateur intestinal (chlorella à haute dose, Metal Sweep ou Zéolite)
  2. nous nous sommes occupé de l'inflammation chronique notamment des intestins pour les raisons évoquées dans l'article
Voici les actions et remèdes principales en matière d'inflammation:
  1. s'extraire des champs électro-magnétiques
  2. style de vie propice à calmer l'inflammation
  3. prendre de l'Aloé Véra
  4. manger des légumes et aliments lactofermentés à l'ancienne en guise de probiotiques
  5. faire une cure de six semaines du Mélange Schliebusch pour casser les biofilms (cela entame déjà la deuxième partie de la triade de la détoxification: les microbes et parasites)

4 commentaires:

Guiom Naturo a dit…

Il me semble que la pectine de pomme est assez facile à trouver au rayon cuisine... C'est un gélifiant dont on se sert notamment pour gélifier les confitures.
Sinon ca ne me semble pas tres compliqué à trouver sur internet...

Yggdrasill a dit…

Oui, effectivement! Merci Guiom. Je me permets de partager le lien que tu m'as communiqué:
http://www.phytomoinscher.com/pectine-de-pomme-124-1.html

Dommage que ce ne soit pas un produit issu de l'agriculture biologique, cependant.

Merci d'avoir partagé.

Guiom Naturo a dit…

Plus cher mais chez Solgar ils ont une tracabilité certainement meilleure http://www.solgar.fr/Pectine_de_pomme_poudre.html

Yggdrasill a dit…

Merci pour l'info, Guiom !